Isolé? Oui apparement, juste pour des meurtres...[Pv Eli']

Il faisait nuit dehors, pourtant dans cette salle, il n'allait plus rien voir... Oui, en effet, hors de la pièce d'isolement retentissait des bruits, on ammenait un mutant, un mutant qui n'était autre que Todesengel! Oui, cette expérience vivante, on l'ammenait ici, car il avait fait une véritable écatombe dans le parc, il avait tué deux douzaines de mutants, avant que les gardes n'arrivent et ne lui injectent dans le corps au moins soixantes doses de drogue, la capacité d'endormissement de tout cela était égale à environ trente cinq minutes, après lesquelles il serait à nouveau sur pied, et surtout, près à encore détruire...

On l'installa difficilement sur la table prévue exprès pour lui, une table sur laquelle il était attaché à de grosses menottes, qui l'électrocuteraient à chaque mouvement ! Puis, on le laissa seul dans cette pièce, sur sa table électrique, table qui dégageait bien plus qu'une simple décharge, en effet, elle dégageait l'équivalent de la puissance d'un pilonne électrique à haute tension!

Trente cinq minutes plus tard le mutant ouvrit les yeux, comme si de rien n'était, il s'aperçu qu'on lui avait attaché à la fois les jambes, les bras, et l'aile... Soupirant et ne se doutant pas qu'il recevrait un choc électrique, il tenta de lever l'aile pour la détachée, mais le choc électrique frappa, et tout le monde sais qu'un choc électrique sur une machine c'est très endomageant!
Un long hurlement sortit de la gorge du mutant, celui ci il avait sans doute été entendu à l'autre biout de Tnatum, même si normalement les murs filtraient le son! Todesengel voulut bouger le poignet, mais un nouveau choc vint traverser ses tissus et ses mécanique, le faisant hurler une deuxième fois, encore plus fort, et oui, les cris s'entendaient au dela des chambres, car c'était les cris d'un ange déchu, mêlé dans la peur d'un enfant, et dans les circuits électroniques!
Todesengel respira à grandes bouffées d'air, le coeur électroniqu equi le faisait fonctionner avai tprit un choc...Là l'arme atomique ressemblait à un enfant perdu...

[Désolée c'est pas génial]

Elizabeth dormait dans sa chambre quand un bruit la réveilla. Elle ouvrit les yeux et s’assit sur son lit en bailla. Depuis combien de temps dormait-elle? Elle n’en savait rien. La jeune mère soupira. Qui pouvait bien crier aussi fort?! Elle se leva, à contre cœur, de son lit, mit une veste, enfila rapidement des bas et sortit. Quand même… elle s’arrangerait pour être capable de dormir, au moins! Le second cri la guida jusqu’à l’une des salles d’isolement. Il n’y avait personne dans le couloir. La clef de la salle traînait sur un bureau. Elizabeth sourit. Sans un mot, elle prit la clef de la salle en question et déverrouilla la porte. Sans un mot, elle entra, refermant porte derrière elle. Elle mit la clef dans l’une des poches de son pantalon. Elle s’avança dans la pièce avant de découvrir l’auteur de ces cris. Todesengel. Mais qu’est-ce qu’il faisait ici et surtout, qu’est-ce qu’il faisait là-dessus?! Elle avait beau ne pas apprécier de Mutant, mais elle détestait probablement tout autant cette maudite table.

« Chut… ne bouge pas et ne dit rien. Je n’ai jamais apprécié ce genre de… truc… et puis tu empêches tout le monde de dormir… »

Elle s’approcha de la table, cherchant un moyen de faire arrêter, au moins, les chocs qui se déclenchaient à chaque mouvement du Mutant. Elle ne comptait pas le détacher… seulement lui faire arrêter cette souffrance supplémentaire. L’isolement, c’était bien assez… surtout dans une telle pièce.

« Donne-moi un coup de main, bon sang! Tu as vu, sur la table, l’endroit qui contrôle les chocs? »

Elle jeta un regard noir à Todesengel avant de se rendre compte à quel point il faisait pitié dans une telle situation. Même à l’accueil, il ne lui avait pas semblé dans un tel état. Elizabeth soupira faiblement et s’approcha de la table.

« Je vais t’aider… ne bouge surtout pas, tu risquerais de recevoir d’autres chocs. Mais il faut que tu m’aides si tu veux que je t’aide. Sais-tu où se trouve le panneau de contrôle pour les chocs? Ensuite, je te détacherai, mais il ne faudra pas que tu en parles à qui que se soit, me suis-je bien fait comprendre? » murmura-t-elle, continuant à chercher. Il devait bien y avoir un moyen d’arrêter cela. N’importe quoi, mais un moyen.

[Mais nan, il est très bien ton post!]

Todesengel entendit quelqu'un entrer, il ne bougea pas, respirant par ac-coups, il tentait de maintenir son coeur de métal correctement, mais c'était dur, surtout pour le Todesengel qui était présent, l'esprit du petit garçon de huit ans, qui, d'habitude, était emprisonné dans l'esprit de l'arme atomique venait pour un temps limité, de refaire surface...
Il laissa Elizabeth tout faire , enfin ce qu'elle pouvait, jusqu'a ce qu'elle lui demande de l'aider, alors, il voulut à nouveau bouger l'aile, pour détruire l'armature, mais sa ne fonctionna pas, électrocutant encore Todesengel, faisant apparaître une larme au coin de ses yeux, cette fois il se retint de hurler, mais son âme avait mal, en réalité les deux âmes étaient douloureuses ...Mais pas seulement par la douleur physique, mais aussi par la morale, oui, aujourd'hui, c'était l'annivairsaire d ela mort de son furet, il avait donc agit quasi-instinctivement, sous l'apparence de l'arme, pour tout ses meutres dan sle parc...

Le mutant, qui se trouvait dans l'esprit du démon tueur, le vrai todesengel! regardait Elizabeth, et il restait silencieux, pourquoi l'aidait elle? Pourquoi?! Elle allait subir la colère de l'arme! Il fallair qu'elle parte! Il s'en moquait d'être ici, on le libérerait un jour de toute manière...
Alors après ses dernière paroles, la voix de Todesengel se fit enfin entendre, mais pas la voix de d'habitude, elle était beaucoups plus humaine, et surtout, elle faisait bien penser à celle d'un enfant...

" Fuyez, fuyez, Il va vous voir, Partez d'ici... Laisse zmoi "

Cela pouvait parraître fou, et complétement inhumain de demander une telle chose, mais pour le vrai Todesengel, un personne qui voulait l'aider, ne méritait pas le sort que lui réservait l'arme atomique...

[Bof pas génial]

Ce fut Elizabeth qui lâcha un cri (qu’elle tenta de retenir de son mieux), quand Todesengel se prit le choc. Elle lui avait dit de ne pas bouger! De l’aider, oui, mais pas en bougeant… Il semblait si jeune et inoffensif à présent… elle ne pouvait pas le laisser se faire du mal comme ça, c’était insensé. Sans vraiment savoir pourquoi, la jeune femme sembla s’attendrir. L’arrogance disparue de son visage, de ses yeux et de sa voix. D’un geste doux, elle essuya la larme au coin de ses yeux. Quand il parla, son cœur se serra. Ce n’était pas le même Todesengel qu’à l’accueil… comme s’il avait… deux personnalités bien distinctes. La gentille qui semblait encore être l’âme d’un jeune enfant et l’autre, le fou qui la faisait trembler de peur. Elle lui sourit.

« Chut… ne t’en fait pas pour moi, d’accord? Je ne peux pas te laisser ici et encore moins sur cette maudite table. Calme-toi, Todesengel… Et surtout, ne bouge plus… Attends que je dise de bouger avant de faire quoi que se soit, sinon, tu vas encore recevoir un choc. Je ne veux pas que tu en reçoives un autre. »

Un piège? Non… si Todesengel avait voulu la piéger d’une quelconque façon, il l’aurait fait bien avant. De plus, elle doutait fort qu’il se laisse de lui-même aller dans un tel état. Il faisait tellement pitié à voir! Elizabeth se pencha, jetant un coup d’œil sous la table. Mais voilà! S’agenouillant, elle sourit. Transformant son index droit en paire de ciseaux, elle coupa tous les fils de la machine. Ainsi, Tode ne se ferait plus de mal en bougeant. Pour le détacher, se serait simple. Elle n’avait qu’à se faire un passe-partout et le tour était joué! Les fils étaient tous coupés.

« Voilà » commença-t-elle, se relevant « tu devrais pouvoir bouger sans problème, à présent. Je n’ai qu’à te détacher. Si jamais on vient qu’à t’attraper de nouveau… dit-leur que tout est de ma faute, d’accord? Dis-leur que… c’est moi qui t’ai libéré. »

Elizabeth avait changé d’idée. À bien y penser, si Todesengel était si gentil présentement, il le serait peut-être à d’autres moments. Elle voulait lui éviter des ennuis. Il lui faisait penser à Nathaniel. Un petit être fragile qui ne servait à rien, sinon d’expérience… En quelques minutes, le Mutant se retrouva libre de ses mouvements.

« Tu veux que je t’aide à te lever? Tu es blessé? Si tu veux, je peux te laisser ma chambre au sous-sol pour cette nuit. Tu pourras y dormir en paix… je ne pense pas être capable de me rendormir, de toute façon. »

Elle restait près de la table, au cas où Tode lui demanderait son aide.

Todesengel ne bougeait plus , pour ne pas se reprendre un choc , la puissance d'un pilone électrique , bien qu'il soit quasi-insensible à la douleur , il l'avait sentit passer ... et c'était très désagréable ! elle voulait peut-être savoir ce qu'était ce changement brutale de personnalité , et bien c'était très facile a expliquer , Todesengel était un enfant , enfin , sa véritable âme était celle d'un enfant d'environ dix printemps , mais on avait opéré cet enfant , si bien que si vous lui infligé une coupure sur le bras , au lieu du sang , vous verrez des étincelles , d'une étrange couleur bleutée ... et le jour de l'opération , on avait remplacé son coeur , par une boite électronique télécommandée , boite qui n'avait jamais fonctionner , a par pour la circulation des électrons qui courrait dans les fils qui parcouraient le corp de todesengel ... et ce jour de neige ou on avait remplacé le coeur du jeune enfant , il était mort ... oui , mort le temps qu'on interchange ses deux coeurs , deux minutes et vingt six secondes , qu'il avait passé en enfer ...Mais cette boîte avait des disfonctionnement , du coup , la personne démoniaque qu'il était devenue , laissait place , pendant quelques secondes , à cette âme frêle , torturer par la douleur des enfers , et écorchée par ses propres parents ...
Il sentit la main de Elizabeth sur ses joues , pour lui enlever ses larmes ? Sûrement ... il n'empêche qu'il eut peur , un réflexe normal pour un enfant qui avait été battut jusqu'à sa mort ... enfin , sa vente , signé de son traité de mort ...
Il ne répondit pas aux paroles d'elizabeth , cela faisait trop éteange d'être aider par quelqu'un ... mais le petit trâne allait bientôt laisser de nouveau place à Todesengel , le mauvais , le fou , comme on voulait , l'arme ... Mais pour l'instant , Todesengel avait coup-circuité et laissait le petit träne en paix ...
Il ne bougea pas immédiatement lorsqu'elizabeth se releva , il ne savait même pas qui elle était ... son âme était restée derrière , ne pouvant rien soir , ni entendre autour de lui ... il était où ? Mais , que se passait il ... Il se redressa , refermant machinalement son aile noire sur lui même , se cachant , il resta assis comme un enfant perdu , au milieu de cette table électrique , complètement perdu ...Il se retourna , en entendant une voix , celled'une femme , oh non ... pas ça , il pensa immédiatement à sa mère , stricte , n'hésitant pas à sortir une chambrière de cuire mouillé au moindre faux pas de Trâne ... L'aile toujours autour de lui , il essaya de descendre de la table , mais ce corp n'était pas le sien ! non , il avait été coplêtement transformé , et donc , Träne tomba à genoux part terre au bout de quelques pas ... N'essayant même pas de se relever , il s'assit , Et regarda autour de lui , de ses yeux gris , qui aurait du etre bleu ...ah tiens il ne se souvenzait plus qu'on lui avait mis ces cheveux de platine ... cete gélatine ...
Il tourna la tête vers elizabeth et demanda de cette vois si étrange , d'enfant perdu , sur le seuil de la mort ...

" Qui êtes vous , vous devriez partir ...et ... merci ... "

Elizabeth attendait patiemment une réaction chez Todesengel. Il était si différent de la fois l’accueil… Quand elle le vit refermer son aile noire sur lui, elle sourit faiblement. Il lui faisait penser à Kombu qui avait à peu près le même genre de réaction avec ses ailes. Elle le laissa se lever sans aide, mais retint avec peine un cri quand elle le vit tomber à genoux. Avait-il mal quelque part? La jeune femme s’approcha de Tode pour s’asseoir à côté de lui. Il lui avait fait peur, mais au moins, il ne semblait pas avoir mal. À ce qu’il dit, elle lui sourit.

« Je suis Elizabeth. Et puis non, je ne partirai pas… pas tant que tu seras ici en tout cas. Il est hors de question que je te laisse ici. De toute façon, je n’ai pas peur d’être punie pour t’avoir aidé. Ils n’avaient qu’à ne pas tant te malmener! Et puis ne me remercie pas, c’est tout à fait normal. Mais dis-moi… tu n’as vraiment aucun souvenir de moi? Tu m’en as fait baver à l’accueil l’autre jour, pourtant… »

Deus consciences bien distinctes? Possible. Enfin, elle verrait bien selon la réponse de Todesengel. Chose certaine, elle l’aimait bien quand il était ainsi. Il ressemblait à un enfant dans un corps trop vieux pour ce qu’il aurait dû être.

« Comment t’appelles-tu? Tu sais ton âge? Tu te souviens des visages de ceux qui t’ont emmené dans cette salle? »

Elizabeth l’observa un moment avant d’ajouter : « Tu veux aller dormir un peu? Ma chambre n’est pas bien. Je t’aiderai à marcher. »
Elle répétait sa proposition précédente, en fait… celle où Todesengel n’avait rien répondu. En fait, il n’avait répondu à rien du tout. Lui faisait-elle peur? Craignait-il un piège quelconque?

« Est-ce que je te fais peur? Tu sais, si c’est le cas, je peux te jurer que je ne ferai aucun mal. Je veux simplement t’aider… »

Le jeune Träne ne bougeait pas , complètement déstabilisé , cela faisait très longtemps que la machine ne s'était pas coup-circuité , enfin , pas aussi longtemps , et à la place de Träne , sous cette forme de robot , il sembla changer , laissant apparaître un enfant , l'aile devint blanche , l'enfant avait une chose blanche dans les main , un furet ... mais il tenait un petit corp inerte ... Au fur et à mesure , prenant place au lieu de l'illusion , la métamorphose continua , l'aile noire devint blanc nacré ... les cheveux platine de Todesengel disparurent , pour laisser place à des cheveux blond , coupés mi-longs ... les yeux gris , devinrent bleus comm un atoll ... Et plus flagrant , le mutant d'un mètre quatre vingt troi sembla retrécir , pour ne mesurer plus que la taille et le physique d'un enfant de huit printemps , au t-shirt blanc , taché d'une énorme tache rouge dans le dos , le tissus était troué , comme si des clous s'y étaient enfoncé ... des coupures lui parcouraient le visage , les bras et le cou ... On aurait aussi dit qu'il venait de se rhabiller , car le t-shirt était mal mis , et le pantalon aussi ...
L'aile blanche prenait peu à peu une teinte rouge sangin , par endroit , elle avait les plumes arrachées , cassées , ou coupées au cuter ...
L'enfant ne bougeait pas , sanglotant à moitié , serrant son furet mort , tremblant de tous ses membres ... Il tourna la tête vers Elizabeth , révélant un morsure saillante sur son front ... une machoire humaine , de grande taille ... Il regarda un moment eli , et sans rien dire sur le coup , se tourna totalement ... s'accrochant à son furet ...il finit tout de même par dire , tout bas , très bas , entre deux respirations saccadées ...

" Elizabeth ? ... J-je suis Träne ... "

Pour l'âge , il ne répondit pas ... restant tremblant , assis , ne s'accrochant qu'à son furet mort ... Ensuite , bien qu'il ait entendu tout ce que disait Elizabeth , il ne répondit pas , serrant les dents pour ne pas pleurer ... il avait mal , depuis tant de temps qu'il n'avait rien ressentit ... Il avait mal , il avait peur , qu'il revienne ... sa tête semblait vouloir exploser , la morsure laissait un large filet de sang couler sur le visage de Träne ... Qui lui , ne lâchait pas ce petit corp inerte , au poil rougis par le sang ...

Todesengel se mit à changer sous le regard d’Elizabeth. Mais qu’est-ce qui se passait?! Pourquoi cela arrivait-il? Que faisait-il? Todesengel se changeait en un enfant à peine plus vieux que Nathaniel qui paraissait avoir 5-6 ans. Elle donnait, environ, à cette transformation, pas plus de 10 ans, mais pas moins de 6 ou 7. Mais en plus de cette transformation soudaine, le corps de l’enfant semblait parsemé de blessures en tout genre, de même que l’aile. Il semblait avoir été battu… Elle comprit difficilement le nom qu’il donna, mais elle le comprit. Sans rien dire, elle passa un bras sous les genoux du petit et mit son autre bras au niveau du dos de celui-ci pour le soulever et l’asseoir tout doucement sur ses genoux. Elle activa le pouvoir de son sceau. Ses yeux verts devinrent jaunes et ses canines commencèrent à allonger.

« N’aie pas peur Träne… je vais te soigner. Tu n’auras plus mal. »

Alors que les plaies du petit se soignaient, elle le berçait tout doucement, observant le furet mort que Träne s’obstinait à vouloir tenir. Qu’avait-on fait à cet enfant? Todesengel et lui étaient-ils la même personne? Elle ne comprenait plus rien.

« Qui t’as fait du mal? Tu veux me le dire? Moi, je ne t’en ferai pas. Tu sembles être un gentil garçon, Träne… mais sais-tu pourquoi tu était ce grand jeune homme, tout à l’heure? Peux-tu m’expliquer? J’ai peur de ne pas tout bien comprendre. »

De sa main gauche, sa main gantée, elle essuya le filet de sang frais sur le visage du petit Träne, tout en continuant de le soigner à l’aide du sceau que lui avait donné Orochimaru et toujours en le berçant doucement. Elle avait peur de le faire pleurer encore plus en lui demandant pourquoi il tenait toujours ce furet mort dans ses bras. Il devait aimer cet animal…

« Tu sais… ton petit furet ne se réveillera plus… Tu crois qu’il aimerait dormir en paix, sous la terre? On pourra lui faire une belle boîte confortable, si tu veux… »

Tous les enfants avaient déjà fait cela… faire un petit nid douillet pour le dernier sommeil de son petit animal. C’était triste, mais on se rassurait en se disant qu’il y dormirait bien.

Le petit mutant sentit le contact d'Elizabeth , alors , il ferma ses yeux bleus et attendit , qu'allait elle lui faire ? le frapper ? c'est ce qu'on faisait toujours non ? Après tout , il ne méritait que cela !... L'aile se replia par spasmes saccadés ... Il se sentit soulevé , il ne résista pas , il en était incapable , il n'arrivait pas à bouger , comme si son corp n'existait plus ... ou qu'il ne lui appartenait plus ... il tremblait , mais à par cela , rien ne lui obéissait ...
Il leva à peine les yeux , mais au moment où il vit les canines et les yeux de cette Elizabeth , il ne put retenir un cri éttouffé , et se recourber , enfin , comme il pouvait , ne réussissant plus a contracté ses mucles come avant , comme si son âme vivait , mais pas son corp ... Elle lui disait qu'elle ne lui ferait nrien , mais était-ce la vérité ? est-ce qu'elle n'allait pas recommencer "ça" ... ?Il serrait le furet dans ses bras couverts de sang , comme on porte un petit enfant , ne remarquant qu'à peine cette petite tête qui tombait sur le côté , les yeux rouges de l'animal albinos fixant le vide ...
Il écouta les parole de la jeune femme , et répondit , réussissant à enfouir sa tête entre ses bras , collée a celle du furet ... il dit , articulant à moitié , des paroles pour lui qui répondaient en quelques sortes aux question ...

" Père ... Le hangard dans la neige ... les fils ... mon ... mon ... "

Il ne termina pas sa phrase , le mot qu'il n'avait pas dit était en fait le mot "coeur" , mais il n'avait pas réussit à parler plus ... ses blessures et ses plaies se refermaient , mais il avait quand même mal , là , dans son esprit , il gardait des images , chaoquantes pour lui ... il voyait , son furet passer par la fenêtre , la lanière cloutée , et aussi , l'image même de son père ... il revoya la douleur d'une morsure , une mursure qui immobilise ... une lame de cuter plantée dan l'aile ...
Il sentit quelque chose passer sur son front , une main , la morsure profonde se refermait peu à peu , mais elle brûlait , il voulait redevenir comme avant , ne plus rien sentir , non! pas ça , il ne voulait plus ne pas voir la différence entre froid et chaud , acide et salé , mouillé et sec ... non , mais il ne voulait plus non plus , avoir mal , encore moin là ...
Il entendit la voix lointaine d'une femme , non , pas une femme , une jeuen femme , elle n'avait pas la même voix que sa mère... mais elle restait adulte ... Non , elle ne devait pas toucher Bostitch , elle devait , comme tous les adultes , avoir des mains impures ! Des mains qui font mal quand elles s'approchent de la peau , qui claque si on fait quelque chose de mal ! Il ne voulait pas que son furet ait mal , il voulait qu'il reste avec lui , et le furet , il en était sûr , le voulait aussi ... Il resta totalement refermé sur lui-même , pour cette position seulement , ses muscles agissaient , et il ne bougea pas , pris par des spasmes de pleurs , des pleurs silencieux , il savait que si il faisait du bruit , il sentirait encore cette ceinture à clous sur son dos ... Il ne répondit rien , cela aurait pu ressembler à un vilain caprice , mais non , c'était ce qu'il se souvenait , ses t-shirt retiré ... non , il ne voulait pas se rappeler !...

Pauvre petit… il faisait tellement pitié à voir… Elle avait l’impression de revoir son petit Nathaniel alors qu’on le sortait de son aquarium pour qu’elle puisse le prendre depuis qu’on le lui avait prit. Il avait le même genre de réactions. La peur, les pleurs… il ne semblait plus savoir contrôler son corps… Träne n’était pas différent de son petit Nathaniel. Elizabeth l’écouta articuler le peu qu’il arriva à dire. Son père? C’était son père qui lui avait fait tant de mal?! Des fils? Mais pourquoi? Et son quoi? Elle aurait aimé qu’il en dise plus, mais elle se doutait bien qu’il ne lui en dirait pas davantage. Il ne lui répondit rien à propos du furet. Elle n’insista pas. Il n’avait plus de blessures ouvertes à présent. Elizabeth cessa d’utiliser son pouvoir. Ses yeux redevinrent verts et ses canines rapetissèrent jusqu’à reprendre leur forme habituelle.

« Ça va aller, Träne… plus personne ne te fera de mal, je te le promets. C’est finit à présent… c’est finit mon grand, tout va bien aller. Ne te gêne pas pour pleurer… je ne ferai pas de mal. Tu sais, moi aussi j’ai un petit garçon… il semble avoir à peu près ton âge. Il te ressemble… Il a des cheveux blonds et des yeux bleus, comme toi. Il t’aimerait bien, je crois. Tu voudrais le rencontrer, un jour? Il pourra être ton ami. »

Tant et aussi longtemps que Träne serait sous cette forme de petit garçon, Elizabeth s’occuperait de lui. Elle s’occupait déjà de lui, en fait. Sans un mot, elle sortit un mouchoir et essuya le visage du petit ainsi que ses bras. Il avait du sang un peu partout sur lui.

« Il n’y a personne pour te faire du mal ici… personne… »

Elizabeth le serra contre elle, tout doucement, tout en continuant de le bercer. Elle préférait Träne à Todesengel. Il était plus gentil. Et il était toujours un enfant. Elizabeth aimait bien les enfants.

« Tu veux me parler de ce que ton père t’a fait? Et puis si tu veux, je connais un endroit encore plus calme où on pourra parler. Tu veux y aller avec moi? Je te donnerai des vêtements plus chauds. Il fait un peu frais pour porter ce que tu as. Nathaniel ne m’en voudra pas de lui prendre quelques morceaux de vêtements pour te les donner, j’en suis certaine. »

Elle fit un faible sourire à l'enfant.

Elizabeth possédait une immense patience quand il s’agissait d’un enfant. Elle attendait ses réponses sans le presser, continuant toujours à bercer doucement. Elle voulait lui montrer qu’elle ne lui ferait pas de mal, qu’elle était gentille. Elle comptait bien y arriver. Ce petit Träne l’attendrissait… elle l’aimait bien… mais bon sang qu’elle haïssait les parents de ce petit! Comment pouvait-on tant de faire de mal à un enfant?! À SON enfant?! Elizabeth n’aurait jamais le courage de faire quoi que se soit à ses fils. Elle aurait probablement tué Garry pour lui éviter la convoitise des scientifiques, mais elle s’était trouvée incapable de le faire ou de le demander à qui que se soit. Elle sourit quand Träne lui répondit.

« Tu peux m’appeler Elizabeth, Träne. Je ne te punirai pas si tu m’appelles par mon prénom, je te le promets.
Tu aimes les animaux? Si oui, mon fils te présentera son rat. Ils sont tous deux gentils, tu verras. Ça te plairait à toi aussi d’avoir un petit animal? Je pense que… ton furet serait malheureux de ne plus te voir sourire. Il ne sera probablement pas mécontent que tu aies un nouvel ami qui puisse te donner un sourire. Qu’en penses-tu, Träne? »

Elle voulait le faire parler. Il finirait bien par comprendre par lui-même qu’elle ne chercherait jamais à le punir s’il parlait. Qu’elle n’était pas méchante et qu’elle pouvait s’intéresser à lui pour ce qu’il était. Après tout, Träne était un mignon petit garçon qui n’avait que besoin d’un peu d’aide. Elizabeth aurait aimé le voir sourire. Il avait un joli visage, mais il était probablement encore plus joli avec un sourire. Son père lui avait fait mal? Oui, elle s’en doutait… mais que lui avait-il fait, au juste? La jeune femme ne voulait pas aller chercher ses réponses par elle-même dans la tête du petit. Elle le sentit se caler contre elle. Des larmes remplirent les yeux de la jeune femme. Pauvre petit… Il était si mignon pourtant! Si attachant… Elizabeth ferma les yeux pour ne pas se mettre à pleurer, mais elle resserra doucement son étreinte sur le petit, comme pour le protéger d’une menace invisible. D’une main, elle se mit à lui caresser les cheveux.

« Il ne te fera plus jamais de mal, Träne, je te le promets. Il n’est pas ici… Il n’y a que toi et moi dans cette pièce. Ton père ne te fera plus jamais rien… Plus personne ne te fera le moindre mal… je le jure. On devra s’en prendre à moi avant de pouvoir simplement te toucher un seul cheveu. Je prendrai soin de toi, Träne. Je ne lèverai jamais la main contre toi. »

Elle lui déposa doucement un petit baiser sur le front avant de se lever, le petit Mutant toujours dans ses bras. Elle le tenait contre elle. Il était lourd… Bien plus que Garry… Elle sourit, rouvrant les yeux.

« On va aller ailleurs toi et moi. C’est froid ici… ce n’est pas bien joli. On va aller à ma chambre au sous-sol. Elle n’est pas bien loin. Tu pourras t’y changer, tu auras plus chaud qu’avec les vêtements que tu as en ce moment. Tu pourras y dormir autant que tu le veux, Träne. Je veillerai sur toi. Personne n’entrera dans la chambre pour te faire du mal. J’ai même quelques peluches qui sont à mon plus jeune enfant. Il est encore un bébé. Je t’en donnerai une si tu veux. »

Elle devrait trouver un moyen de lui faire lâcher ce petit furet. Il finirait par se décomposer et cette idée ne plaisait pas vraiment à la jeune femme. Mais pour le moment, elle devait gagner la confiance du petit. Ensuite, elle verrait ce qu’elle pourrait faire pour le furet.

Träne restait silencieux , il prenait le temps de comprendre les paroles de la jeune femme , voulait-elle vraiment qu'il l'appelle par son prénom ? et bien si c'était le cas , il le ferait ... Il écouta aussi les autres paroles de Elizabeth ... un autre ami ? non ,il était impossible de remplacer un ami par un autre , en faisant comme si on rachetait des assiettes après les avoir cassées , non , un ami , c'était irremplaçable et Träne ne voulait pas faire comme bon nombre de personnes , qui oublie les amis perdus , et les animaux qui ont fini leur petite vie , comme une écriture à la craie , gommée par un chiffon ... Non , jamais il ne ferait cela ... Ce dont il ne se rappelait pas , c'est que tout cela il l'avait fait ... mais sous l'apparence de Todesengel ... d'ailleurs , quand redeviendrait il comme avant ? un coup-circuit n'est jamais infini , le courant revient toujours , et là , cela risquait d'être au moindre faux mouvement ... Il finit par répondre , sans élever la voix ...

" d'accord ... Elizabeth ... oui , j'aime beaucoup ... "

Il ne dit rien d'autre , n'osant pas dire que même tout l'or du monde ne remplacerait pas son premier ami , son seul ami ... Puis , à sa deuxième réponse , Träne sentit comme un certain malaise dans l'air , oh rien de bien méchant , mais quand même ... Son souffle se coupa quand il sentit , d'abord , les bras de Elisabeth se resserrer contre lui , et ensuite , la main dans ses cheveux ... qu'est ce qu'il se passait ? Il l'écouta parler , mais sans plus , d'un seul coup , il s'était complètement raidit , par peur , peur qu'on lui rafasse se qu'il venait de subir ...
Il ne dit rien , et se recourba encore , en sentant ce petit baiser sur son front , non , il ne voulait pas que cela recommence , ça faisait trop mal , là dans le coeur , et aussi , physiquement . Il se sentit soulever , que se passait-il ? En effet il était lourd , car , malgré cette transformation , il avait gardé son coeur de métal et ses fils électriques , comme résaut sanguin ... de plus , la longue aile blanche qui traînait par terre n'était pas légère non plus ...Il l'écouta parler , mais ne répondit pas ... tenant fermemant mais doucement le petit corp mou du furet , qui laissait une fine trâce rouge sur le t-shirt déjà enduit de sang du petit mutant ... De plus , il restait totalement contracté , depuis qu'il avait sentit ce baiser , qu'il ne savait pas gentil ... sans qu'il ne s'en rende compte , deux longues lames de fer , en forme de masamunes , mais plus petites , se plantèrent dans la chaise où elizabeth était assise il y a quelques secondes de cela ...

Elizabeth sourit. Il répondait à ce qu’il voulait. Elizabeth ne le forcerait pas à répondre à ce qu’il ne voulait pas répondre. Mais elle était contente qu’il aime les animaux. Nathaniel et lui avaient des points en commun. Elle espérait qu’ils seraient amis… enfin, si Träne restait Träne. Elle n’avait pas vraiment envie de retrouver Todesengel. Ce petit garçon était tellement attachant… Il semblait avoir si peur qu’Elizabeth le prenait en pitié au plus haut point. Et puis elle l’aimait bien.
La jeune femme sentit qu’elle avait gaffé quand elle l’avait déposé un petit baiser sur le front de l’enfant. Elle se promit de s’excuser dès qu’ils seraient ailleurs, mais quelque chose l’en dissuada. Quelque chose lui disait d’agir avant cela. Comme si son instinct la guidait, elle se retourna, voyant les lames à l’endroit où elle s’était trouvée être assise un moment plus tôt. Elle avait gaffé. Elle vint asseoir Träne sur la table d’où elle l’avait délivré un moment plus tôt pour être à la hauteur de l’enfant et lui parler.

« Oh, Träne… je suis désolée… Je ne voulais pas te faire peur… je ne voulais pas… »

Nathaniel n’avait jamais eu peur dans ce genre de situation… qu’avait-on donc fait à ce pauvre petit pour qu’il craigne tant ces marques d’affections? Elizabeth mit un temps à comprendre. Il était inconcevable pour elle qu’on puisse faire une telle chose à un enfant. Cela expliquait peut-être le fait que le chandail de Träne avait semblé être mit rapidement quand celui-ci avait prit cette apparence d’enfant. Elizabeth eut un pincement au cœur et entoura le petit de ses bras pour le serrer contre elle. Le petit pu sentir des larmes lui tomber dessus. La jeune mère n’en pouvait plus de retenir ses larmes. Pauvre enfant… il semblait avoir tant souffert…

« Träne… je suis désolée. Je ne veux pas te faire de mal, mon grand… Je… je ne savais pas ce qu’Il t’avait fait, pardonne-moi… Je ne voulais pas te faire rappeler d’aussi horrible souvenir. Te fais-je donc si peur? Oh, Träne, je m’en veux tellement… Tu sais, s’il y a quoi que se soit que je fais qui te fais peur ou que tu n’aimes pas, tu peux me le dire sans problème, mon grand. Je ne te punirai pas, bien au contraire. Je veux… que tu comprennes que je ne veux pas te faire de mal et que je ne veux pas te faire peur. Néanmoins, je ne peux pas tout deviner, tu comprends? Tu es un beau grand garçon intelligent… à toi de me dire ce qui te conviens et ce qui ne te conviens pas. Je ne suis peut-être pas ta mère, mais je m’occuperai de toi du mieux que je le peux. »

Elle le lâcha pour ensuite s’essuyer les yeux, les remords dans l’âme d’avoir fait une telle gaffe. Et dire qu’il aurait pu la transpercer de ces lames…

« Pour cette nuit, tu pourras dormir avec ton petit furet, si tu veux, Träne… mais… et je ne veux pas te faire de peine… il faudra que qu’on l’enterre un jour… Je sais que c’est triste, mais un corps mort, ça finit par pourrir… ça pu et ça peut devenir dangereux pour toi et pour mon bébé. Tu comprends? »

Elle ne savait pas combien de temps Träne serait présent, mais Elizabeth s’arrangerait pour lui donner une plus belle vie que ce qu’il avait connu.

« Allez, viens… on ferait mieux d’aller à ma chambre… On fait pas mal de bruit et je ne veux pas te faire des ennuis… Tu veux marcher ou tu préfères que je te porte? »

Träne laissa Elizabeth le poser sur la table , il n'avait pas fait exprès , les lames étaient venues d'elles mêmes ... il n'avait rien demandé , mais il avait eut peur , et cela , il ne pouvait rien y faire ... Il l'écouta , baissa ses yeux azurs en direction du sol , comme prêt à recevoir une punition , mais quand il l'ntendit s'xcuser , il releva doucement la tête , son ailes se posa sur la table , comme une feuille tombant d'un arbre pour attérir sur le sol ... poussée doucement par le souffle triste du vent d'automne ... Il ne bougea pas quand elle le serra dans ses bras , comme un automate arrêté , ou une poupée de chiffon qu'un enfant en pleurs serrerait contre lui pour se réconforter ... d'ailleur , il sentit sur son épaule , de l'eau ... non , plutôt des larmes ... elle pleurait ? mais pourquoi , il n'y avait aucune raison à cela ... mais peut-être avait elle eut très peur ...
Il continua néamoins à tenir le petit corp du furet , sans souffler mots ; et sans bouger d'un millimètre , il avait trop de mal de toute façon , imaginez un corp qui n'a pas bougé pendant plus de dix aans , et une âme qui n'a eut que le droit d'attendre pendant tout ce temps , le corp ne lui appartenait plus , ou presque plus , alors les mouvements étaient très difficiles à effectuer ... Il l'écouta , mais ne dit rien , mis à par le fait qu'il eut un léger sursaut en entendant le mot "mère" , non , sa mère était pire que son père , enfin , elle ne lui ferait rien , tant qu'il ne rentrerait pas chez lui , quoi que ; même à distance elle lui faisait mal ...
Il se contenta de lever légèrement un bras , l'autre derrant toujours le petit Bostitch , et il le passa autour d'Elizabeth , se serrant légèrement contre elle , de façon à ne pas répondre , mais à quand même s'excuser , pour quoi? il ne savait pas ; mais il voulait tout de même demander pardon , peut-être pour les lames , qui avaient fait peur à la jeune femme ...
Il la lâcha en même temps qu'elle le faisait , et ne bougea pas , reprenant le furet à deux mains , pour ne pas lui faire mal ... il ne voulait pas qu'il soit mort , et il ne voulait pas non plus le lâcher ... ça lui faisait mal , à lui , rien que penser qu'il ne le verrait plus courir vers lui et lui sauter sur l'épaule ...
Il écouta les paroles d'Elizabeth et hocha légèrement la tête , il ne devait pas désobéir , c'est ce qu'on lui avait toujours dit et fait comprendre ...
Il lâcha le furet d'une main pour prendre celle de la jeune femme , il ne voulait pas qu'elle le porte , il serrait encore un fardeau autrement , mais au moment où il voulu déscendre de la table , ses genoux ployèrent et il se retrouva à genoux par terre ... cela lui faisait bizarre , mais il ne réussissait plus à bouger , et il se souvenait que c'était comme cela depuis que son père était entré dans la chambre ... cette impression bizarre ; comme si son propre corp ne lui appartenait plus ...

{désolé c'est court -_-]

Elle l’avait senti sursauter au mot ‘mère’… alors sa mère aussi lui avait fait du mal? Elizabeth s’en voulait pratiquement d’avoir prononcer ce mot. Elle ferait attention à ce qu’elle dirait. Elle prendrait grand soin de Träne. Elle ne voulait pas que Todesengel revienne. Ce petit enfant était tellement mieux! Tellement plus gentil… tellement plus attendrissant que cet horrible Tode… Il lui en avait fait baver à l’accueil… il ne cesserait pas de la faire baver à nouveau s’il la croisait, elle en était certaine.
Ce fut à son tour de légèrement sursauter en sentant le petit bras de l’enfant se passer autour d’elle. Son visage eut un air attendrit. Elle apprécia énormément son geste. Peut-être ne lui faisait-elle pas tant peur que cela, alors… Elizabeth songea qu’elle aurait probablement du sang un peu partout sur elle, mais elle s’en fichait.
La jeune mère lui sourit quand il lui tendit une main. Il voulait marcher, elle le laisserait faire. Elle lui prit délicatement la main, attendant qu’il descende de la table… La descente… Elizabeth aurait préféré qu’il ne tombe pas sur les genoux. Inquiète, elle s’agenouilla et le souleva dans ses bras, lui observant les genoux. Pas de blessure. Elle le serra contre elle tout doucement, faisant tout pour ne pas lui faire à nouveau peur.

« Ça va aller? On dirait que ton corps est… engourdi… Tiens ton petit furet, je te porterai, Träne. Ce n’est pas plus grave que cela, tu sais. On marchera demain, toi et moi. Je te ferai visiter, ça te dit? »

Elizabeth avait déposé les clefs de la salle sur la table et se dirigeait à présent vers la porte de la salle.

« Merci pour tout à l’heure, Träne… c’était gentil que tu passes ton bras autour de moi. J’avais peur de… te faire trop peur pour que tu veuilles me toucher. Tu es vraiment un petit garçon adorable. Je suis contente de ne pas te faire trop peur. Plus personne ne te fera le moindre mal. Je ne laisserai plus personne te blesser, mon grand. Plus personne ne te touchera pour te faire du mal. Même pas moi.
Dis-moi, je suis un peu curieuse… comment s’appelait ton furet? Tu l’aimais? »

Elle marchait, à présent, dans le couloir après avoir refermé la porte de la salle. Träne dans les bras, elle s’assurait qu’il n’y avait personne dans le coin. Heureusement que sa chambre n’était pas bien loin. Elle ne mit pas longtemps à y arriver. Pourquoi est-ce que le berceau de Garry n’était pas dans la chambre? Pendant un moment, elle craignit d’oublier l’endroit où se trouvait son fils avant de se souvenir qu’elle l’avait laissé à Nathaniel qui avait du mal à trouver le sommeil dans la chambre de Lyra.

« On y est! » Elle entra dans la petite chambre bien sobre. Elle ferma la porte, puis elle déposa Träne sur son lit avant d’aller à l’armoire. Elle lui sortit un pyjama qui appartenait à Nathaniel. Il serait peut-être un peu petit pour Träne, mais pour l’instant, ça ferait l’affaire. « Tu es capable de le mettre seul? Il sera un peu petit parce que tu es plus grand que mon fils, mais pour l’instant, ça fera. Je me débrouillerai pour te trouver quelque chose de mieux dès demain matin. Veux-tu dormir tout de suite ou tu veux parler? »

Elle pourrait même lui lire une histoire, s’il le voulait. On voyait des livres que Nathaniel lisait, parfois, ici, le soir, avant de s’endormir. Des livres pour enfants…

Lorsqu'elle se baissa pour le reprendre dans ses bras Träne ne souffla pas mot , et ne bougea pas , il n'aiamit pas trop cette idée dêtre incapable de bouger , et en plus , il était inquiet , et si Todesengel reprenait ses droits ? Ce qui arriverait obligatoirement , c'était certain , mais quand , la était la question ... Lorsqu'elle le serra doucement des ses bras , Träne ne bougea pas , ne sursauta pas non plus , peut-être qu'elle ne lui ferait rien après tout ... elle semblait gentille ... chose que Träne n'avait pas pensé depuis un bon moment ... en réalité , il n'avait jamais pensé que quelqu'un puisse être réellement gentil ... Rien qu'à se voir lui , il savait qu'il n'était pas totalement gentil , car il savait parfaitement ce que représentait Todesengel ... c'était sa partie mauvaise , la partie sombre de son ancien coeur ... les scientifiques avaient réussi à la faire passer avant son bon côté ... c'était tout ...
Il ne répondit pas lorsqu'elle lui demanda si ça allait , mais il hocha la tête en signe d'approbation lorsqu'elle lui parla de visiter Tnatum ...
Il écouta ensuite les paroles de remerciement d'Elizabeth , ainsi que les questions ... il baissa un peu ses yeux azurs et répondit à la première d'une voix , certes plus calme qu'avant , mais toujours très fébrile :

" Bostitch ... aiguille , en allemand ... comme mon nom ... Träne , c'est pleur ... "

Il avait ajouter cela sans trop y penser , cela faisait bizarre de s'appeler "pleurs" en allemand , alors qu'on était de cette origine ... c'est comme si en France , une mère , disait en cherchant son fils : "pleur , où es tu ? " C'est comme cela que Träne comprenait son nom lorsque quelqu'un l'appelait , chose très rare d'ailleurs ... Il ne répondit pas à la deuxième question ... il ne le voulait pas ... c'était la seule explication ...
Il releva son regard azur pour regarder le couloir qui les entourait ... c'était effrayant , ce tube blanc , sans issus ...
Une fois sur le lit , un ne bougea pas , regardant Elizabeth prendre un pyjama dans une armoire , tenant toujours Bostitch serré contre lui ... le sang sur son chandail blanc flashait au milieu de la chambre , elle aussi de couleur claire ... Il ne bougea pas lorsqu'elle lui demanda si il serait capable de mettre lui même le pyjama ... normalement oui , mais là , si il n'arrivait même pas à se lever , ce n'était pas sûr , mais il ne voulait pas la déranger plus que cela ... donc il baissa la tête , cachant son visage avec ses cheveux blonds ... et il répondit , d'une voix toute faible ... comme si il avait peur de répondre :

" Oui , je peux ... "

Enfin , vint le moment de répondre à la deuxième question , "parler" ou "dormir" ? Diffilcile de répondre ... car il n'avait pas trop envie de répondre à des questions ou de parler de ses parent, ou quoi que se soit sur sa vie passée ... il il n'arriverait pas à s'endormir sans rêver de ça ... enfin , de ce qui c'était passé il y a peut -pour lui- avec son père ... Relevant un peu la tête , laissant réaparaître ses yeus , l'un bleu normal , et l'autre gris à la pupille d'aigle ... un oeil de Todesengel ... mais il repris une couleu normale peu de temps après , environ une minute , puis Träne répondit , toujours timidement :

" Parler ... "

Il ne voulait pas rêver , donc , autant rester éveillé le plus longtemps possible ...

[Tiens Eli , voilà une image de Träne :]

Elizabeth était contente. Elle ne l’avait pas sentit sursauter quand elle l’avait serrée contre elle. Il commençait peut-être à comprendre qu’elle ne lui ferait jamais le moindre mal. La jeune femme semblait, aussi, contente qu’il accepte qu’elle lui fasse visiter Tnatum dès le lendemain. Elle en profiterait pour aller lui faire prendre un bon bain. Pour ce soir, ça n’en valait pas la peine.
Alors comme ça, Träne voulait dire pleur? Elizabeth s’était pratiquement arrêtée de marcher en tendant cela. Comment pouvait-on appeler son enfant ainsi, c’était laid! Ce nom n’allait pas du tout à Träne… pauvre petit…

« Bostitch… C’est joli. C’est en allemand? Je n’ai jamais été très douée pour les autres langues. Je ne savais pas que ton prénom voulait dire ‘pleur’… C’est étrange pour un nom. Ça ne doit pas être bien commun… Quoi qu’il y a mieux comme prénom pour un enfant. Tu ne pleures pas tant que ça, pourtant… Et puis même si tu pleures, je me ferai un plaisir de te consoler, mon grand. Ce n’est pas moi qui irai me plaindre de pouvoir m’occuper d’un enfant. »

Elle était heureuse de retrouver sa chambre. Elle détestait les salles d’isolement, même si elle n’y avait jamais été. Elle savait combien c’était horrible. Elizabeth apporta le pyjama à Träne, le laissant à côté de lui, puisqu’il se disait capable de le mettre seul. La jeune femme ne le contre-dirait pas. S’il n’y arrivait pas, elle l’aiderait, ce n’était pas plus grave que cela.

« Si tu as besoin d’un coup de main pour le mettre, dis-le-moi. Je suis là pour prendre soin de toi, non? Alors si tu as un problème quelconque, n’hésite pas à me le dire, mon grand. Je serai contente de t’aider. » dit-elle, retirant sa veste et ce qu’elle avait dans les pieds. Il faisait plus chaud dans chambre que dans les couloirs.

Elle rangea cela dans l’armoire. Elizabeth n’était vêtue que d’un pyjama tout simple. Il était violet avec de jolis petits moutons blancs dessus. Le classique, mais bon. Elizabeth avait toujours aimé ce genre de pyjama. C’était joli et confortable. Elizabeth, occupée à ranger ses choses, n’avait pas remarqué l’œil de Todesengel qui avait refait surface pendant un moment, avant de redevenir ‘normal’. La jeune femme revint s’asseoir à côté de l’enfant qui voulait, apparemment, éviter de dormir.

« D’accord. On parlera alors. »

Et parler de quoi? Le petit n’avait probablement pas envie de parler de ses parents ou de son passé… Il fallait trouver autre chose.

« Alors, Träne… parle-moi un peu de toi… Qu’est-ce que tu aimes faire? Tu as un passe-temps? Quel âge as-tu?
Tu peux me poser des questions, aussi, si tu veux. On parlera aussi longtemps que tu le voudras, Träne. »

Par contre, elle le laisserait dormir si la fatigue venait qu’à prendre le dessus sur le petit Träne. Elle se débrouillerait pour qu’il ait un beau sommeil.

Träne eut un léger sourire ,tout petit , lorsqu'il vit qu'Elizabeth avait été surprise par la traduction de son nom ... c'était toujours drôle de voir que les gens trouvaient cela écoeurant de donner un nom pareil à un enfant ... Bah, ce n'était jamais qu'un simple nom ... Il répondit , perdant son sourire , et tournant légèrement la tête pour regarder le mur qui se trouvait sur sa droite :

" Non , je ne pleure pas souvent ... "

Il avait alors une voix très peu convaincu ... si , il pleurait , mais seulement quand il était seul et caché , bien à l'abris des oreilles indiscrètes ... Mais , bien qu'il ne lui soit encore jamais arrivé de craquer et de tomber en larmes , mais de vraies larmes , sur quelqu'un , se n'était pas dit qu'il ne le ferait jamais!
En la voyant déposer le pyjama près de lui , il eut un instant d'hésitation et hocha la tête aux paroles d' Elizabeth , sans pour autant prononcer un mot . Il pris le pyjama d'une main , avec délicatesse , il ne devait pas l'âbimer , sinon il se ferait punir ... Il hésita et posa doucement le petit furet devant lui , enroulé en boule , comme l'avait mis Träne ...
Son oeil avait changé , mais Elizabeth ne semblait pas l'avoir remarqué ... c'était mieux comme cela , et träne ne dit rien là dessus.
Ce dernier , hésita encore une fois , mais enleva son chandail taché de sang , et percé à la ceinture cloutée ... dessous , malgré le fait qu'elizabeth avait fait disparaitre les blessure ouvertes , il restait encore une multitudes de cicatrices , principalement les mêmes que les trous du t-shirt, ressemblant a des crocs de chien géant ... c'était simplement l'effet de cette ceinture de cuir , cloutée tout les cind centimètres ...
Quand elle revint s'asseoir près de lui , Träne était en train de mettre comme il le pouvait , le haut du pyjama , et après avoir passé sa tête blonde par le bon endroit , il regarda Elizabeth de ses yeux bleus ... elle voulait bien parler ? Ouf , il ne voulait pas dormir lui , si il le pouvait , il resterait éveillé a jamais , sans jamais fermer les yeux ...
IL écouta les question , reprenant le furet ds ses bras , le haut de pyjama lui allait à peu près ... et il tourna la tête vers elle , ses yeux bleus la regardant d'un air un peu plus heureux qu'avant :

" Ich liebe , lire ... j'ai huit ans ... "

Tiens , il venait de parler un peu allemand , bah , ce n'était rien , sa arrivait , après tout , il parlait peut-être très bien le français pour son âge , mais il avait tout appris seul ... en écoutant et lisant le français dans sa chambre et dans la rue ...
Il se demandait , se qu'il pourrait demander a elizabeth ... rien ne lui venait à l'esprit ... bah ca viendrait sûrement après ...

Il avait eu un petit sourire! C’était la première fois qu’il souriait. Elizabeth était contente d’avoir pu voir cela. Elle le préférait souriant. Enfin, ça finirait par venir. Träne devait se remettre de tout ce qui s’était passé chez lui. C’était déjà bien qu’il accepte encore qu’on le touche. Du moins, qu’Elizabeth le touche.
Le petit ne sembla pas très convaincu quand il parla, mais Elizabeth sourit.

« Ce n’est qu’un prénom, après tout… Tu peux être comme tu veux, mon grand. Néanmoins, je préfère te voir sourire. Ça te va bien un sourire. »

Träne semblait faire terriblement attention au pyjama de Nathaniel. Pourtant, ce n’était qu’un simple pyjama! Il n’y avait pas de quoi le manipuler si délicatement… Avait-il peur qu’il le punisse s’il le brisait? Elizabeth sourit faiblement à cette pensée. Elle devrait mettre les choses au clair avec cet enfant, sinon, il risquait d’avoir peur d’elle pendant longtemps. Enfin, plus des punitions que d’elle-même, puisque Träne ne semblait pas trop la craindre. Elle prit le chandail tout troué de l’enfant et le plia, observant du coin de l’œil l’enfant. Il avait des cicatrices à tous les endroits où il y avait eu des trous dans le chandail. Elizabeth jetterait un coup d’œil à tout cela dès demain. Elle ne voulait pas que le petit souffre et même si elle se débrouillait de mieux en mieux avec son sceau, il lui arrivait parfois de mal doser la puissance.

« Tu as huit ans?! Eh bien! Tu es un grand garçon… Tu es plus lourd que mon plus vieux fils… il semble avoir à peu près cinq ou six ans, mais il n’en a que trois. Tu pèses plus que lui, quoi que tu ne sois pas bien gros. Tu as mangé, dernièrement? Dis-le-moi si tu as faim, Träne, j’ai quelques biscuits dans l’armoire. Je ne devrais pas en avoir puisque c’est interdit, mais avec mon fils qui grandit, il a souvent faim entre deux repas, alors je chope souvent une boîte de biscuits avec l’accord d’un scientifique. »

Et il aimait lire? Pour son âge, c’était assez étrange comme passe-temps, mais cela fit sourire Elizabeth. Elle s’était levée pour mettre le chandail de Träne sur une petite table de travail, avant de revenir s’asseoir à côté de lui.

« Tu as déjà lu beaucoup de livres? »

Elle jeta un coup d’œil au furet avant d’ajouter :

« Träne… tu n’as pas besoin d’avoir peur d’avoir une punition quelconque avec moi, d’accord? Je ne te punirai pas. Même si tu brises quoi que se soit ou que tu fais une gaffe, ce n’est pas grave. Je sais que c’est peut-être dur pour toi de ne pas craindre une punition, mais essaie de faire un effort, d’accord? Je ne te ferai jamais de mal, je te le promets. Et je ne te punirai pas plus, c’est juré. »

Träne ne redit rien sur les noms , en fait , il ne trouvait pas cela utile de continuer sur ce sujet , il s'appelait comme cela et ça ne changerait pas de si tôt ... Il ne dit rien non plus sur le fait de sourire ... après avoir passé plus de six années à se faire battre tous les jours pour des raisons qu'on ne lui expliquait jamais , il ne souriait presque plus , comme si cela avait été une autre torture . Oui , il avait depuis environ deux ans , abandonné l'idée d'afficher un visage heureux ne serait-ce qu'en façade . Alors en vrai ! cela il n'y avait jamais pensé , même son sourire , certes joli , reflétait une lueur évidente de tristesse et de douleur ... même si elle n'était pas physique ...
Après avoir enfilé les haut du pyjama , il regarda Elizabeth de son regard bleu azur , et resta là , assis sur le lit sans rien dire , son furet dans les bras , elle venait de lui proposer de manger quelque chose ... il n'aurait pas dit non , mais il ne voulait pas , pour la simple et bonne raison qu'il avait mal au ventre ... et ce depuis déjà un moment , oui , en fait , juste avant d'atterrir dans cet endroit bizarre , il ne savait pas trop pourquoi et il n'aurait pas vraiment réussit à situer où il avait mal dans le ventre , mais il savait qu'il avait mal . Et le plus désagréable s'était les spasmes de douleur qui venaient parfois rejoindre ce mal étrange ... Mais il ne dit rien , se contentant de répondre poliment à Elizabeth ...

" Je suis lourd ... mais c'est normal ... je ne suis qu'un robot ... parcouru de fils électriques imperméable ... malgré les illusions , ce n'est pas totalement moi , là j'ai seulement le sang et le réseau sanguin de Todesengel ... "

Mais cela ne l'empêchait pas d'avoir mal ! et maintenant qu'il s'en rendait compte , la douleur avait augmenté , un peu ... et il pouvait maintenant dire à peu près où il avait mal ... plus bas que la cage thoracique ... c'était bizarre , comme si on lui avait enfoncé un peu dans le bas ventre ... quelle étrange sensation ... mais cela n'était pas agréable , non , pas du tout ... Mais il ne dit toujours rien ...

" Et ... non merci , je n'ai pas faim ... "

Il ne dit pas pourquoi , et il avait un peu mentit , il savait que ce n'était pas bien de mentir , mais il ne voulait pas dire à Elizabeth qu'il avait mal au ventre ...euh ... très mal ... Il répondit à la question d'Elizabeth , retenant une petit grimace de douleur ...

" Oui ... enfin , je crois ... "

Oui , il en avait lut beaucoup , et principalement des livres que certains classeraient "pour adultes" comme les livre sur la guerre , et des encyclopédies en tout genre ... brefs des livres assez peu comun pour un enfant de huit ans ...

Elizabeth sourit. Träne avait parlé longtemps… enfin, plus qu’auparavant. Bien… c’était bien! C’était un bon début. Todesengel… alors il n’était qu’une simple création à partir de ce petit enfant… Le cœur serré, Elizabeth perdit son sourire, passant un bras tour de l’enfant pour le serrer contre elle. Elle commençait à comprendre ce qui avait pu arriver à ce petit. Todesengel n’était qu’une création faite à partir d’un enfant… ça expliquait le fait qu’il ait semblé si faible dans la salle d’isolement. Coincé, il avait en quelque sorte laissée la place à ce petit. Träne n’avait pas été complètement détruit en cette machine.

« Je comprends… Alors Todesengel n’est qu’une machine créer à partir… de toi? Mais c’est horrible! Enfin, tu es toujours plus humain que lui… Tu ressens la douleur physique… lui, il n’a l’air de rien sentir. Toi, tu es gentil et lui, il est méchant… Il est tout le contraire de toi, on dirait. Enfin, je suis contente de pouvoir passer du temps avec toi. Je t’aime bien, Träne. »

Si Träne gardait cette forme, Elizabeth s’occuperait de lui au même titre qu’elle s’occupait de Nathy et de Garry. Par contre, s’il retournait en Todesengel, elle n’aurait qu’à le craindre d’autant plus… Tode n’aimerait probablement pas savoir qu’elle savait tout sur son origine … ou du moins, qu’elle en avait deviné une partie.
L’enfant lui dit qu’il n’avait pas faim. Elizabeth acquiesça, n’insistant pas plus que cela. Elle le ferait manger demain matin. Là, il risquait d’avoir faim. Tode mangeait, alors Träne risquait de manger aussi.
Il répondit à sa dernière question. Elle lui sourit, avant de demander :

« Demain matin, tu me laisseras voir tes cicatrices? J’ai encore un peu de mal à doser la force de mon pouvoir de guérison et je ne voudrais pas me rendre compte, après quelques jours, que je t’ai mal guéri… Je ne te toucherai pas, c’est promis, ce ne sera que pour jeter un petit coup d’œil. »

Ça venait de lui venir à l’esprit. Elle se leva, allant à la petite table de travail. Elle prit une feuille et un crayon et se mit à écrire.

« Mets le bas du pyjama, se sera mieux que ton pantalon, Träne. Si tu veux de l’aide, dis-le-moi, je ne fais qu’écrire quelques trucs qu’il ne faut pas que j’oublie.
Tu sais lire en français? Si tu veux lire, j’ai quelques livres, ici, que mon fils lit le soir avant de s’endormir. »

Il ne bougea pas , se laissant aller lorsqu'elle le serra contre elle , il avait à peu près comprit qu'elle ne lui ferait rien ... Il continua de tenir Bostitch contre lui ... Non ,en fait , Todesengel n'était pas totamllement créé ... il avait simplement été extrait de l'esprit de Träne de force ... tout son "yang" était consentré dans le demi-ange déchu , enfin , presque tout ... Il dit , come si de rien n'était :

" Il n'est pas vraiment créé ... il est mis en valeur ... "

Oui , il était mis en valeur par tout un réseau de circuits et de programmes , le tout relié directement au cerveau de Träne ... et en l'occurence les cables étaient pour le moment , déconnectés ... donc , pas de Todesengel pour l'instant ... Et träne ajouta , essayant d'oublier son mal de ventre qui se faisait de plus en plus présent ...

" Il n'est pas méchant ... il est programmé , et il n'est pas si inhumain que ça ... c'est aussi une commande ... "

Depuis le temps , il en savait long sur les programmes qui parcourait Todesengel ... mais il ne savait pas comment changer ces derniers ... Il rougit légèrement lorsqu'elle lui dit qu'elle l'aimait bien ... était ce vrai ? pp'tète ben qu'oui , ptète ben qu'non , comme on dit chez nous ... mais il ne s'attarda pas trop sur la question ...
Lorsqu'elle lui demanda si il lui laisserait la possibilité de regarder ses cicatrices le lendamain , il aquiecsa , incapable d'aligner un mot , car un ellant aigue venait de lui traverser le ventre , lui arrachant un légère grimace de douleur , ainsi qu'un léger "gnn" ... mais il se ratrappa vite , avec un léger sourire ... comme si de rien était ...
Il ne dit rien d'autre , consernant la lecture, il posa doucement le furet en boule , et pris le pyjama . Mais au moment ou il voulait se lever pour pour se changer , il emit un petit cri aigu , avant de tomber à genoux sur le sol de la chambre , en plus de ses jambes qui refusaient catégoriquement de soutenir son poid , une douleur lancinante l'avait surpris ,et elle ne semblait pas décider à s'en aller ... Il resta donc par tere , plié en deux ... ne voulant pas bouger pour éviter de ressentir cette douleur , toujours présente ...

Mis en valeur? Peu importe, ça revenait un peu au même dans la tête d’Elizabeth. Träne n’était pas Tode et Tode n’était pas Träne. Träne était trop gentil pour avoir un quelconque véritable lien avec ce Todesengel.

« Programmé? Et qu’est-ce que cela change?! Il n’en reste pas moins qu’il m’en ait fait baver à l’accueil et qu’il m’a blessé. Et il ne faut pas oublier qu’il a fait exprès de me faire délirer… Personnellement, je préfère te savoir ici que savoir Todesengel ici, Träne. »

Elle le vit rougir légèrement. Ça la fit sourire tendrement. Bien… ça venait! Träne commençait à avoir des réactions, c’était un très bon début. Il semblait prendre un peu confiance en Elizabeth, puisque depuis tout à l’heure qu’il n’avait pas plus de réactions que cela, si ce n’était que la peur d’être puni.
Puis, la jeune femme s’était levée pour aller écrire quelques trucs sur une feuille. Elle entendit l’enfant faire un petit bruit, mais crut que c’était un mot en allemand. Elle ne dit rien et termina rapidement d’écrire ses quelques notes importantes qu’elle ne devait absolument pas oublier. Elle entendit l’enfant descendre du lit et pousser un petit cri aiguë. Alertée par ce son qui n’avait rien de normal, la jeune femme se retourna et s’approcha précipitamment du petit.

« Träne? Träne! Ça va? Tu as mal? Dis-moi ce que tu as, mon grand… »

Elle venait d’activer son sceau, prête à guérir n’importe quelle blessure physique. Ses canines avaient allongées et ses yeux étaient devenus jaunes alors qu’elle prenait délicatement le petit dans ses bras.

« N’aie pas peur, ce n’est que mon pouvoir qui me fait légèrement changer… Où as-tu mal, Träne? »

Elizabeth semblait inquiète. Son pouvoir pouvait certes cibler le mal et deviner de quoi la personne souffrait, mais la jeune femme avait du mal à cibler le mal quand celui-ci n’était pas vraiment apparent.