Une nouvelle patiente! [Merona]

Encore une journée de travail! C’était seulement ça que Daiji avait. Travailler quasiment vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Il ne pouvait pratiquement pas se reposer. Il avait de plus en plus de cas grave. Et Daiji se fatiguait rapidement. Il perdait énormément d’énergie à soigner les gens avec son don. Mais bon, au moins on lui accordait deux heures de repos au sinon, il ne pouvait à peine bouger le petit doigt. Donc on lui prêtait une chambre libre dans l’infirmerie loin des hurlements de douleurs des mutants. Des cris assez déchirant au goût de Daiji. Il se demandait bien ce qu’ils faisaient pour être aussi blessé comme cela. Se battaient-ils entre eux? Oui sûrement, on lui disait souvent que des mutants se battaient entre eux pour de stupide raison, dont il ne voulait vraiment pas savoir. Daiji avait dormit trois heures cette nuit. Son cadran sonna très fort et Daiji se réveilla en sursaut maudissant son travail. Il aimait bien travailler en tant que médecin, mais fallait pas non plus en abuser! Donc, le jeune homme s’habilla rapidement, mettant une veste noir avec une capuche et un jean plutôt pâle. Ses cheveux en batailles étaient entremêlés, il passa un coup de brosse dans ceux-ci et descendit rapidement prendre un petit déjeuner. Une simple barre tendre aux noix. Puis après avoir mangé et parlé avec quelques scientifiques ou médecin Daiji se rendit à l’infirmerie et en rentrant on lui avait déjà donné son boulot. Analyser des éprouvette de sang, de différent mutant. Car on croit qu’il avait une maladie relié à leur système sanguin. Bref, le jeune demi mutant alla s’asseoir dans une pièce éloigné, dans le laboratoire, puisque c’était là les microscopes. Donc il commença regardant ce qu’il n’allait pas dans les globules et tout cela. Cela lui prit un bon deux heures avant d’avoir terminé d’analyser les quinze éprouvettes. Daiji commença à s’endormir sur la table. Mais un médecin lui emporta une tasse de café bien noire. Donc il bu et donna les résultats aux médecin pour que celui-ci l’emporte. Daiji rentra dans l’infirmerie lorsqu’il faillit trébuché. Un médecin se moqua de lui gentiment. Le jeune médecin allait pour aller chercher un dossier lorsqu’il entendit son nom crier. Il se retourna et vit un médecin venir vers lui.

« Daiji, tu as une patiente dans la salle d’auscultation. Donc je te la laisse... » Déclara le médecin ne laissant pas le temps à Daiji de répliquer.

Donc notre jeune adolescent se rendit tranquillement dans la salle avec son café en main. Il regarda l’heure sur l’horloge. QUOI? À peine cinq heures du matin! Daiji faillit recracher son café. Il allait virer fou bientôt celui-là! Mais il regarda la jeune blessé. Il vit qu’elle pleurait pourquoi? Avait-elle peur d’être ici? Il déposa son café sur le comptoir et s’approcha de la jeune fille. Il regarda son bras. Hummm... Son poignet était cassé. Daiji sourit à la jeune fille. Un sourire rassurant quoi! Un autre médecin rentra dans la salle lui emportant le dossier de la mutante. Daiji le prit et le lit. Donc celle jeune fille s’appelait Merona et avait seize ans. Daiji déposa son document sur le comptoir et s’approcha de la jeune mutante. Il prit le bras tout en faisant attention et le déposa sur un coussin qu’il avait placé avant. Il toucha l’endroit rouge. Humm... Il avait une bosse, donc son os était vraiment déplacé. Il toucha tout le long du bras et sentit d’autres petites bosses. Tiens.. Il n’était pas cassé à une seule place, mais bien à plusieurs place. Daiji fronça les sourcils et alla chercher des choses dans les armoires.

« Inquiète-toi pas Merona. Je suis Daiji. Et puis, je n'aurais pas à replacer ton os comme cela, sans t'endormir, j'ai un don, donc c'est moins souffrant » Dit-il en lui faisant un clin d’oeil.

Daiji revenu vers elle avec le « stock » nécessaire pour guérir. Dont une pommade, un bandage etc... Daiji regarda la jeune mutant d’un regard doux. Ses yeux bleus la détaillèrent tranquillement. Prenant bien soin de faire attention dans ses gestes pour être assez délicat.

Merona s’était endormie dans la bibliothèque alors qu’elle et son père cherchaient des livres vierges. Comme depuis leur arrivée, ils n’avaient pas trouvé de livres géographiques pouvant les renseigner sur leur pays aujourd’hui, Nero avait songé à en faire un lui-même à propos de leur monde à leur époque. Mais, il fallait avant tout trouver un livre qui ne contenait que des pages blanches.
La jeune fille était en train de repasser pages par pages un de ces bouquins pour vérifier qu’il ne contenait rien durant que le jeune homme s’occupait à allumer les lumières de la pièce. Pas question de commencer à écrire à l’intérieur tant qu’ils n’étaient pas assurés qu’il ne contenait rien. S’il fallait qu’ils tombent sur le journal de quelqu’un, ils n’auraient pas d’autre choix que de le remettre à sa place et qu’ils recommencent leur recherches. Merona n’avait pas vraiment eut le temps de terminer son travail qu’elle s’était endormie sur le grimoire vide. Elle s’était aperçue que Nero l’avait prise et amené dans leur chambre pour la déposer sur son lit, mais elle n’avait pas eut la force d’ouvrir les yeux ou de dire quoique ce soit.
Merona s’était réveillée brusquement. Elle était couchée sur le dos dans la cage d’escalier. En se réveillant, elle avait hurlé de douleur. Tout son avant-bras droit lui faisait énormément mal. Des larmes de douleur s’écoulait tranquillement de ses yeux pour couler ses douces joues rosées. Elle avait dû être somnambule pour se retrouver là. Durant qu’elle se relevait du mieux qu’elle pouvait, un homme portant un sarrau blanc avait descendu l’escalier pour s’approcher et l’aider à se relever. Elle l’avait laissé faire puisqu’elle n’avait perçu aucunes mauvaises pensées à son égard. L’homme avait sûrement perçu son bras blessé puisqu’il avait dit d’un ton assuré :

- Venez avec moi mademoiselle, l’on va s’occuper de vous rapidement pour soigner vos blessures.

Il lui pris la main avant même qu’elle ne puisse lui répondre quoique se soit. Elle s’était laissé amener à l’infirmerie sans montrer aucune résistance. Elle souffrait un peu trop et manquait de sommeil pour montrer une quelqu’onque forme de rébellion. De toute manière, elle ne voyait pas pourquoi elle ne suivrait pas cet homme qui ne pensait qu’à vouloir la soigner, du moins, de ce qu’elle voyait dans ses pensées.
Après quelques minutes, le médecin s’était arrêté devant deux grandes portes sur lesquelles étaient inscrites « infirmerie ». Merona avait figé sur place. Elle n’aimait pas cet endroit pour deux raisons : un, elle n’avait jamais eut de très bons souvenirs des infirmeries de son pays, et deux, elle ne voulait pas croiser l’homme qu’elle avait vu dans les pensées de son père lorsqu’il était revenu en piteux état d’un de ses entraînements. Elle savait que c’était un scientifique, alors elle savait aussi qu’elle avait de fortes chances de le croiser là.
Finalement, Merona, qui versait toujours des larmes d’immense fatigue et de douleur, fini par entrer, presque de force. On l’avait amené dans une petite salle, un peu silencieuse dû au fait qu’elle était un tantinet isolée des autres, et on l’y laissa seule quelques minutes. Elle n’aimait pas ça, mais elle savait qu’elle allait finir par être soignée et qu’à ce moment là elle pourrait ficher son camp à sa chambre pour sauter au cou de son père et ne plus le lâcher pour ne plus jamais être seule.
N’arrivant pas à se souvenir de l’heure qu’il était, Merona chercha un moment l’horloge des yeux. QUOI ???? Il n’était que 5 heures du matin ?!!! Non, mais elle n’allait jamais réussir à se rendormir même avec sa fatigue ! En plus, c’était l’heure à laquelle Nero se réveillait pour la border et ensuit aller à la salle d’entraînement pour « elle-ne-savait-quels-exercices ». Il allait avoir une attaque s,il s’apercevait qu’elle n’était plus dans son lit ! Il fallait dire qu’il tenait énormément à elle, plus qu’il ne tenait à Elizabeth, ce qui était déjà difficle à battre. L’adolescente espérait que, pour une fois, il l’ait oubliée et se rende à son entraînement sans en revenir blessé comme elle l’était déjà.
Après quelques minutes d’attente à verser des larmes sans pour autant sangloter, un jeune homme aux cheveux en broussaille et qui tenait une tasse de café entra. Un rapide coup d’œil dans ses pensées indiqua à Merona qu’il s’appelait Daiji et qu’il était, évidemment, un médecin. Il s’était approché d’elle, avait regardé son bras droit, celui qui était douloureux, pour ensuite la regarder et lui sourire. Merona ne lui avait pas redonné son sourire, des larmes continuant toujours de rouler sur ses joues. Sa phobie des milieux hospitalier, la douleur fulgurante dans son bras et son manque flagrant de sommeil la faisait trembler un peu. Un autre médecin était entré, emportant un dossier au jeune homme. C’était le dossier de l’adolescentes. Durant que Daiji lisait, Merona prit son bras meurtri de sa main gauche pour le serrer contre elle, de manière à tenter de calmer la douleur. Lorsqu’il eut terminé, il s’approcha de nouveau vers elle, quelques mèches de cheveux bruns lui tombant devant ses yeux rouges. Elle le regardait craintivement placer un coussin sur ses genoux pour prendre son avant-bras et l'y déposer. Merona dû faire d'énormes efforts pour se retenir de hurler lorsqu'il toucha à son bras durant sa courte inspection. Ses larmes se firent plus nombreuses, par contre, et elle continuait toujours de trembler légèrement. Daiji avait froncé les sourcils avant de se diriger vers les armoires pour en ouvrir une. Il lui avait parlé d'un ton rassurant, qui, heureusement, eut l'effet de la rassurer un peu. Le jeune homme lui avait même fait un clin d'oeil ce qui l'avait fait sourire timidement. Il était revenu vers elle avec quelques trucs du genre un bandage et une pommade. Lorsque Daiji se mit à la détailler avec un regard doux, Merona détourna le regard pour rougir sur ses joues. Ce n'était pas la première fois que Nero, son père, la taquinait en disant qu'elle faisait tourner les têtes des jeunes garçons de son âge, mais c'était la première fois qu'elle s'apercevait que l'un deux la regardait de cette manière!!

[J'arrête là ma composition sinon je finirai jamais de l'écrire!!]