L'arrivée troublante d'une jeune Moréenne [Elizabeth]

Merona était inconsiente. Ses kidnappeurs l'avait baillonée et attachée aux mains et aux chevilles. Ils étaient arrivés à Tnatum maintenant. La jeune fille avait passé tout le trajet à demi-inconsiente et à plat ventre. Elle avait les mains dans son dos et n'arrivait pas à aller chercher un objet caché près du bas de son pantalon. Chaque fois, Meronapouvait presque se relever, mais un des gaillards lui donnait soit une puissante giffle soit un grand coup de pied dans les côtes pour qu'immédiatement elle replonge dans son inconsience. Ils l'avaient humiliée et elle allait le leur faire regretter... ...Lorsqu'elle le pourrait. Un des hommes l'avait prise par la taille, l'adolescente encore inconsiente, et l'avait amenée vers un bâtiment. Le gaillard avait ouvert la porte, peut-être plusieurs, Merona avait perdu le fils plusieurs fois, et était entré. Où plutôt, il avait projeté la jeune fille sur le sol de la salle et était partit. Sous l'impact entre elle et le sol, Merona s'était réveillée. Non, mais elle allait piquer une crise de colère si ça continu comme ça! Aussitôt, elle se mit à se débattre, essayant de hurler à plein poumon. Tout ce qu'elle réussit à faire ne fut qu'un simple bruit étouffé par le morceau de tissu torsadé qui faisait le tour de sa tête en passant directement dans sa bouche. Il était noué serré derrière sa tête et ne faisait qu'empirer son mal de tête, déjà insupportable. ** Avec le coup que ce mec m'a donné tout à l'heure, je ne serai pas surprise de voir que j'ai une bosse sur la tête! ** Merona avait tenté, une nouvelle fois, de se débattre mais avait cessé dès le moment où elle avait foncé dans une chaise. Elle voulu hurler de douleur, mais son mal de tête et son baîllon l'en avait empêché. ** Et en plus, je dois avoir des côtes de brisées! ** L'adolescente se mit alors à réfléchir sur comment se libérer de ses cordes. Mais oui! Son poignard! Elle y avait songé durant tout le voyage, mais l'avait oublié celui-là! Il était camouflé sous un des papillons de son pantalon. Elle avait perdu trop de force en se débattant, donc elle n'aurait pu utiliser sa force, alors c'était sa dernière chance de s'en sortir. Merona se mit alors à plat ventre, réprimand un autre cri de douleur, et avait replié ses jambes derrière elle afin d'avoir ses mollets à sa porté. Elle réussit à prendre le petit couteau dans son étuit avec ses mains. Comble du malheur, puisque son estomac la faisait atrocement souffrir, elle avait tiré involontairement son poignard plus loin devant elle. Merona était découragée et souffrait énormément. Elle ne trouvait plus de force pour aller chercher l'objet. Elle se replia sur elle-même et se mit alors à pleurer. Si un des hommes de tout à l'heure arrivait et lui enlevait la dague, elle perdrait du même coup le seul souvenir et espoir de revoir son père. Cet objet bleuté et argenté avait appartenu à Nero Kyotyo, son père. Elle connaissait son histoire, mais elle ne l'avait jamais connu. Elle avait passé les six dernières années à vivre dans son château dans l'espoir de le voir sur le continent, mais si elle ne sortait pas d'ici, elle ne le verrait jamais et lui ne connaîtrait jamais qu'il avait un fille unique et qu'il ne pourrait pas en avoir d'autre. En concevant Merona, Méa avait rendu Nero stéril et elle ne lui avait jamais dit. Merona se remit à pleurer de plus bel, mordant ce qu'elle avait dans la bouche pour se retenir de passer son temps à hurler de douleur. Elle utilisa sa télépathie, plutôt, pour faire passer son mal:

** Au secours!!! À l'aide!!! Aidez-moi, je vous en pris! Pitié... **

Merona pleurait et continuait de pleurer en fixant son couteau des yeux puisque c'était la seule chose qu'elle arrivait à voir entre les mèches de ses cheveux bruns. Elle avait entendu des as précipités dans la pièce, mais c'était tout. La douleur que son corps subissait, en ce moment, lui brouillait la vue et le visage de larmes.

Aujourd'hui, Nero avait encore été demandé pour accueillir une mutante. Pour une fois, on lui avait remit le dossier de l'arrivante. Il en était rendu à son histoire lorsqu'il avait entendu une voix d'adolescente hurler au secours. Il se douta que ce devait venir de la salle d'accueil puisqu'on lui avait dit qu'il n'y avait pas d'opération aujourd'hui. Il était entré en trombe dans la salle suite à l'appel. Près de la table, étendue au sol, ligotée, l'arrivante, du nom de Merona, pleurait. N'ayant pas apporté son épée, Nero avait tout essayé pour détacher les liens. Il aurait pu facilement les couper avec ses dents de félin, mais il aurait tôt fait de paniquer encore plus la fillette en se métamorphosant en tigre. Ce ne fut que lorsqu'il vit le poignard, qui ressemblait à une réplique miniature de sa propre épée, qu'il tendit la main pour le prendre et couper les cordes aux mains et aux pieds de la petite. Il avait ensuit couper le baîllon en prennant le plus de précaution possible pour ne pas lui couper une seule mèche de cheveux qui, bizarrement, avaient la même couleur que les siens. Une fois qu'il eut terminé de la délier, Nero l'avait retournée vers lui, sur le dos, reprennant les quelques cheveux qui lui cachait le visage, pour les placer derrière ses oreilles. Au moins, comme ça, il pourrait voir à qui il allait parler.

- Ça va aller? avait-il demandé gentiment.

Durant qu'il s'était occupé d'elle, il s,était agenouillé au sol à ses côtés. Il avait bien vu qu'elle avait une bosse, mais il voulait s'assurer qu'elle n'avait rien d'autre. Il avait reprit, comme à chacun de ses accueils:

- Je m'appelle Nero Kyotyo, je m'occupe t'emporairement d'accueillir les nouveaux arrivants à Tnatum. C'est une sorte de laboratoire où l'on étudie les mutants, des personne qui possèdent des pouvoirs pour être simple.

Merona avait sentit quelqu'un en train de dénouer ses poignets et ses chevilles, sans grand succès. Elle s'était laissée faire, mais c'était affolée lorsqu'elle avait vue une main d'homme prendre le poignard de son père. Et si la personne qui était là n'avait fait que vérifier si elle était toujours solidement attachée? Et si il avait pris son souvenir pour le jeter? Merona se mis à paniquer, pensant au pire qu'il pourrait lui arriver. Elle pleurait toujours à chaudes larmes lorsqu'elle sentit ses poignets se détacher. Puis ses pieds. Enfin, le morceau d'étoffe, qu'elle avait dans la bouche, était enlevé. L'adolescente avait le visage mouillé et sûrement les yeux énormément rouges et gonflés dût à ses pleurs. Dès qu'elle le pu, elle se prit le ventre à l'aide de ses mains et de ses bras et se remit à pleurnicher. Son estomac la faisait souffrir presqu'autant que sa tête. Elle aurait tant aimé être dans les bras de son père, en sécurité, plutôt que de souffrir autant, pliée en deux sur le sol, dans un endroit qu'il ne lui était pas familier et qu'elle ne connaissait pas. Qoui, on la retournait sur le dos? Mais elle ne voulait pas qu'on la voit comme ça! En plus, on lui replaçait les mèches de ses cheveux? C'était pire, de cette manière, l'on pouvait voir qu'elle avait énormément pleuré et qu'elle continuait encore! L'homme lui avait demandé si elle allait? Mais bien sur que non! Il semblait si gentils, par contre, qu'elle lui dit franchement:

- No-non, j-je crois que j-j'ai des côtes bri-brisées... J-j'ai au-aussi très ma-mal à la t-tête...

Évidement, elle avait dit cela en hoqetant, des larmes de douleurs continuant de rouler sur ses joues rosées. Lorsqu'il se présenta, Merona resta bouche-bée. Il s'appelait Nero Kyotyo? Son père aussi s'appelai comme cela et elle portait son deuxième nom (Kyotyo)... Elle n'avait pas écouté le reste de sa phrase qu'elle s'était relevée pour le regarder dans ls yeux. S'il était vraiment son père comme elle le pensait, elle y verrait des flammes bleutées. Elle lui demanda de faire de même dans les siens. Ses yeux étaient bleus, c'était déjà un bon point. Merona fixa ensuite le fond de ses pupilles. Elle y vit ce qu'elle cherchait: des flammes bleutées semblaient brûler au fond de ses yeux. Merona ne prit pas la peine de parler. L'adolescente se releva du mieux qu,elle pouvait, pour le moement, avant de prendre son père par le cou. Ele lacha à son oreille tout en versant des larmes de joie mêlées à ses larmes de douleur:

- Je-je suis si heureuse d-de t'avoir re-trouvé... Ça a-faisait si longtemps que-que je te ch-cherchait papa...

Merona était heureuse. Elle hoquetait toujours, mais elle était heureuse Elle avait retrouvé son père, s'était lui elle en était certaine. Six ans qu'il était disparu et qu'elle le cherchait et elle l'avait maintenant retrouvé à cause de ses kidnappeurs. à force de pleurer à chaudes larmes dût à la douleur de son ventre et de sa tête, L'adolescente s'évanouie au cou de Nero, se sentant en pleine sécurité en sa compagnie.

Lorsque Nero eut pris la dague, il avait bien remarqué que Merona s'était affolée. Elle devait sûrment y tenir à cet objet, mais il n'allait pas le lui voler c'était certain. Il possédait déjà une épée dan sa chambre et elle ne lui servait même pas, alors pourquoi s'encombrer d'un poignard? Nero n'avait fait que couper ce qui maintenait l'ado ligotée et l'avait remis dans son étuit de cuire pour le déposer au sol. Elle avait des côtes fracturées? À voir la réaction qu'elle avait faite lorsqu'il l'avait détachée, ce devait être vrai. Nero voulut vérifier pour en être certain. Il lui enleva les bras de sur son ventre. Elle continuait de verser des larmes, la pauvre. Nero lui avait dit qu'il ne ferait que regarder si c'était cela qui la fesait tant souffrir. Il avait relevé la tunique blanche de la jeune fille pour voir son ventre sans aler plus haut. Il y avait plusieurs eccymoses. nero passa ensuite ses doigts sur son estomac pour y déceler deux bosses anormales. Il replaça le vêtement afin de ne pas rendre Merona mal à l'aise. Il était tout de même un homme plus vieux que cette jeune demoiselle! Et puis, son mal de tête était peut-être dû au fait qu'elle devait avoir des côtes en piteux états. Comme elle devait souffrir... En plus, Nero ne pouvait rien faire pour elle, sauf ce qu'elle venait de lui demander. Elle s'était relevée, même si Nero aurait préféré qu'elle reste étendue au sol pour qu'il aille chercher de l'aide. La regarder dans les yeux. Nero le fit, peut-être était-ce une manière de la guérrir, il ne savait pas trop. Il l'avait regardé, dans les yeux, et y avait vu des choses qui le surprirent. Lui qui croyait qu'elle avait les yeux bruns, il venait d'être démenti, car ils étaient rouges, rouge foncé et profond. Avec ses larmes, ses yeux avaient des reflets rouges vifs, un peu comme Méa. Puis, dans le fin fond de ses pupilles, il fut encore plus surpris d'y voir des flammes rouges vives. Nero croyait qu'il était le seul à en avoir dans les yeux! D'accord, il avait pu lire dans son dossier qu'elle venait du même royaume que lui, mais jamais il n'avait eut l'occasion de croiser une personne avec de tels yeux, autre que lui-même, encore moin Merona. Elle avait cessé de le regarder et s'était redressée encore une fois. Nero allait montrer son désaccord, mais elle s'était accrochée à son cou et lui avait dit une chose à l'oreille. Il était son père? Mais comment était-ce possible? Il n'avait jamais pu embrassé Méa, encore moins coucher avec elle! Merona semblait s'être bien attachée à lui puisqu'il n'arriva pas à se dégager de son étreinte. Nero dû se faire à l'idée que s'il allait chercher lui-même un infirmier, il devrait transporter celle qui se disait sa fille. ** La chambre d'Elizabeth n'est pas bien loin, mais rien ne me dit qu'elle s'y trouve et qu'elle pourra m'aider. Je n'ai aucune idée où se trouve l'infirmerie et je ne connais vraiment rien à cette fille, autre son nom, son âge et l'endroit d'où elle vient. ** Nero ne savait pas quoi faire. Lors de sa propre arrivée, il avait perdu connaissance et Elizabeth était restée avec lui au sol, mais il était évident qu'elle n'aurait pas pu le soulever. De toute façon, Nero n'avait pas le choix: s'il voulait demander de l'aide, il allait devoir se lever, mais il ne voulait pas la laisser seule surtout qu'elle venait d'arriver et le prennait pour son père. Alors, il décida de se relever, Merona au cou. Nero avait passé son bras dans le dos de l'ado, la main lui retenant le bassin et son autre bras retanant ses jambes en passnt sous ses genoux. Comme cela, elle aurait un soutient afin de moins souffrir et Nero pourrait aller demander de l'aide. Merona dans les bras, le jeune homme se dirigea vers la porte, réussit à l'ouvrir et demanda durement au garde:

- Hey toi! Va me chercher un médecin ou bien Elizabeth Morrisson! Fais vite, sinon tu auras affaire à moi!

Voyant qu'il avait encore le dossier de Merona en mains, Nero le lui prit sèchement. Il avait tout de même le droit de vérifier si elle disait vrai durant le temps qu'il attendrait. Il retourna dans la pièce et s'assit à la table, dos à la porte par laquelle il venait de passer. Il avait relâché les jambes de la jeune fille et l'avait assise sur lui, son bras droit lui retenant toujours le dos. Avec sa main gauche, il avait ouvert le document et avait commencé à lire.
À la fin de sa lecture, Nero s'était retourné vers Merona. Alors, c'était sa fille, sa fille unique... Il n'en avait pas cru ses yeux la première fois et avait relu et relu le dossier en entier plusieurs fois. Il avait fait un bisou sur le front de l'adolescente. Lui qui croyait qu'elle dormait au début, elle devait plutôt s'être évanouie puisqu'elle avait le front en sueur et brûlant. Le jeune père s'était mis à bercer la fillette. Il venait d'apprendre qu'il avait une fille et elle était là, presque à l'agonie dans ses bras. Quelques larmes roulèrent sur ses joues. Il fallait qu'elle tienne le coup jusqu'à ce que l'aide qu'il avait demandé arrive. Nero cajolait Merona dans ses bras, lui étant presque au désespoire, elle inconsciente sur lui. Il s'était mis à implorer, à voix basse, sa déesse:

- S'il-vous-plait, Déesse, j'implore votre clémence une seconde fois. Vous m'avez permis de voir ma fille en me gardant en vie, vous m'avez permis de rencontrer la femme de ma vie par la même occasion. J'implore toutes vos faveurs, laissez-moi ma fille, prenez moi s'il le faut, mais laissez ma fille en vie...

Durant qu'il parlait, la porte s'était ouverte. Ce devait être ce qu'il avait demandé tout à l'heure. Il avait continué de s'adresser à Mingra avant de resserrer Merona sur lui et de recommencer à pleurer sur elle. Peut-être avait-il fait l'impression d'être un pleurnichard face à l'autre personne, mais il s'en foutait. Merona était fiévreuse, elle avait des côtes brisées, elle disait avoir mal à la tête et elle avait plusieurs éccymoses sur le ventre. Dans son pays, personne n'y survivait sans l'aide d'un dieu. Nero devait être le seul ici à croire en eux, mais il savait qu'il avait une bonne raison: il avait vu sa déesse le remettre sur pied et le soigner alors qu'il avait failli mourir dévoré par un dragon. Il lui avait demandé de le laisser en vie si ce qu'il fesait, il l'accomplissait pour un être plus cher à ces yeux que Méa, de qui il aurait donné sa vie pour la sauvé auparavant. cet être devait être Merona ou bien Elizabeth, peut-être même les deux. Nero ne vit pas immédiatement que la personne, qui venait d'entré, s'était avancé vers lui quisqu'il pleurait toujours sur l'adolescente qu'était devenue sa fille.

[YEAH! Fini, terminé, terminus!!!]

Lorsqu'elle vit son poignard remit au sol, Merona se sentit un peu soulagée. Elle l,avait repris et replacé rapidement dans la doublure de son pantalon. Merona continua ensuite de se tordre de douleur. Sa respiration commençait à se faire courte et saccadée. Elle pleurait toujours sous l'effet de la douleur, comme si quelqu'un s'amusait à lui comprimer les organes. L'adolescente détestait ça, elle voulait que ça cesse à tout prix. Et pourquoi cet homme lui enlevait les bras de sur son ventre? Mais oui, c'était des côtes brisées qui lui faisaient cet effet! Il lui remontait sa tunique... Même si elle aurait voulu l'en empêcher, Merona n'aurait pas trouvé la force de le faire. Elle n'avait même pas osé regarder son estomac en même temps que le jeune homme. Elle ne voulait pas voir les pires choses qu'ele s'imaginait comme de voir ses os sortir de son ventre en transperçant sa peau... L'adolescente se mordit la lèvre inférieure et se remit à verser des larmes. Il était seulement en train de l'effleurer avec ses doigts et elle trouvait le moyen de geindre. À la voir comme ça, l'on n'aurait pu dire qu'elle avait hérité du courage et de la force mentale de ses deux parents. Dès qu'il eut fini son inspection, Merona avait rapidement redescendu sa tunique et avait recommencé à se tordre de douleur.
Puis, vint le moment où elle perdit systématiquement connaissance dans les bras de son père, Nero Kyotyo, chevalier, souverrain et héro du royaume de Mora. Elle ne voulait plus le lâcher et devait avoir réussit puisqu'elle s'était réveillée dans ses bras, Nero étant penché sur elle et pleurait. Merona aurait bien aimé lui parler, lui dire comment elle l'aimait, mais la douleur constante lui fit reperdre la carte pour un moment. Elle ne s'était pas aperçue de la présence d'une autre personne près d'eux, mais elle n'aurait pas eu le temps de s'en inquiéter si elle avait su. Et puis, son père était là, cett fois, pour la défendre si c'était un de ses kiddnappeurs.

Elizabeth était à sa chambre avec Garry. Elle s’amusait à faire des dessins avec son fils pour tester son pouvoir. Le petit arrivait à faire prendre vie aux dessins depuis quelques temps. La jeune femme s’était rendu compte cela il y avait quelques temps… s’était arrivé par hasard alors que son fils s’amusait à faire des gribouillis sur une feuille. Quelqu’un entra dans la chambre en ouvrant la porte à la volée, sans frapper. Sursautant, Elizabeth s’était aussitôt saisie de son fils, au cas où. On lui expliqua ce qui se passait en salle d’accueil. Oui, elle avait laissé cet accueil à Nero, mais qu’est-ce qu’il y avait de si urgent? La jeune femme, son fils dans les bras, sortit de la chambre à la course pour se rendre dans la salle d’accueil. Quand elle entra, légèrement essoufflée à cause de son fils lourd, elle trouva Nero en train de pleurer. Il serrait une jeune fille dans ses bras, apparemment, la Mutante à accueillir. Déposant Garry au sol, la jeune femme s’approcha. Elle posa sa main sur l’épaule de Nero.

« Calme-toi, je suis là… laisse-moi lui jeté un coup d’œil. Elle a l’air mal en point, mais j’ai déjà vu pire, ne t’inquiète pas. Je ferai venir un médecin s’il faut, mais calme-toi. » murmura-t-elle à son petit ami avant de poser sa main sur le front de Merona. « Dépose-la sur la table… »

La jeune fille lui semblait pâle et elle semblait souffrir. Elizabeth soupira faiblement. Ce qui faisait souffrir cette pauvre fille, c’était probablement toutes les blessures qu’elle avait au niveau du ventre. Mais comment s’était-elle fait cela?! Elizabeth n’osait même pas poser sa main droite sur le ventre de la nouvelle arrivante pour savoir ce qu’elle avait exactement.

« Écoute-moi… je vais essayer de soigner tes blessures, mais il ne faut pas que tu paniques. Tu n’auras pas mal, mais tu ne dois pas avoir peur de moi, d’accord? Je ne te ferai aucun mal. » dit-elle à Merona, avant d’activer son sceau.

Aussitôt, les yeux d’Elizabeth devinrent jaunes et ses canines s’allongèrent, mais déjà la fille de Nero pouvait sentir une différence au niveau de son mal de tête, de sa fièvre et de ses blessures. La douleur disparaissait au fur et à mesure que la jeune femme réparait tout cela. Si Orochimaru ne lui avait pas donné ce sceau, la jeune femme serait probablement déjà à moitié épuisée, mais maintenant… elle ne ressentait plus l’épuisement.

« As-tu encore mal quelque part? » demanda-t-elle à l’adresse de Merona.