Chambre de Nero (Elizabeth)

['les tortures', ah oui, c'est sûr, Eli souffre tellement! mdrrr XD ]

Bien entendu qu’il pouvait l’appeler ‘Eli’… elle ne lui refuserait pas cela, quand même. Elle n’aimait pas qu’on raccourcit son prénom ainsi, mais à la longue, elle commençait à s’y faire. Et puis ce n’était pas elle qui irait s’en plaindre à Nero pour qu’il arrête de l’appeler ‘Eli’. Pour une fois qu’elle n’avait aucune inquiétude à avoir, elle n’irait pas rouspéter pour un simple petit truc du genre. Elle se sentait bien. Chose qui lui arrivait rarement depuis que Ki lui avait mangé l’avant-bras gauche. Elle passait son temps à être anxieuse, inquiète et elle passait son temps à bouger et s’occuper pour éviter de songer aux dragons.
Nero ne la trouvait pas faible? Enfin, il était vrai que le rôle de mère n’était pas souvent bien simple… surtout ici. Mais Elizabeth ne savait pas se battre. Même ses pouvoirs ne le lui permettaient pas. Et le seul qui pouvait l’aider à se battre ne durait que très peu de temps, car il lui prenait son énergie vitale pour fonctionner.

« Élever des enfants, c’est différent de combattre, Nero… Et puis c’est moi qui aie décidé de les élever seule. Et puis ne viens pas me dire que c’est toi qui es faible. Ce n’est pas toi qui se fatigue avec un rien, en ce moment. J’espère juste que le bébé n’aura aucun problème… »

Elle se tut un moment avant d’enchaîner :

« Non, ce n’est pas mon troisième enfant, Nero… c’est le quatrième. Le seul problème, c’est qu’ils sont tous les uns après les autres… Les scientifiques pensent que ça pourrait être la cause de ma fatigue rapide… Je ne connais pas grand chose sur les Mutants et tout le reste, mais je crois qu’ils ont raison. »

Elle espérait qu’il ne la prendrait pas pour une pute. Ce mot ne lui plaisait pas, mais bon… elle ne voyait pas vraiment quoi dire d’autre. Pour une fois qu’il y avait quelqu’un qui ne la jugeait pas à cause de ses enfants, elle venait peut-être de tout gâcher en ajoutant que celui-là allait être le quatrième. Elizabeth espérait ne pas avoir fait de bêtises. Elle ne se le pardonnerait jamais.
Puis, vint le sujet des dragons. Nero l’entoura de ses bras. S’il cherchait à lui montrer qu’elle était en sécurité, c’était peine perdue. Les délires pouvaient survenir pour n’importe quoi et n’importe où. Elle avait encore peur, le matin, en ouvrant les yeux, de découvrir un dragon ou encore de se retrouver sur un lit dans une petite salle isolée et sans fenêtre, une sorte de chambre d’hôpital. Et que là, elle se rende compte qu’il lui manquait l’avant-bras gauche, qu’il y avait du sang partout sur les draps, qu’elle avait des pansements sur tout le corps… Pourtant, chaque matin, elle se réveillait dans sa chambre avec Garry près d’elle et parfois, avec Nathy.

Mais lentement, à force de se faire bercer si doucement et de sentir Nero si près d’elle, Elizabeth sembla commencer à se calmer. Elle cessait de trembler et relâchait doucement son étreinte de sur Garry. Au bout d’un moment, elle était pratiquement complètement molle dans les bras de Nero, de nouveau calme, mais encore plus fatiguée.

« Merci… Nathaniel t’en parlera, si tu veux… moi, je n’ose même plus en parler. »

Elle était contente que Nero ne cherche pas à lui en demander plus sur son passé hors de Tnatum. Elle s’en souvenait trop peu. La jeune femme se détendit. Elle avait presque du mal à croire qu’un jeune homme comme Nero pouvait exister. Il était tellement… compréhensif et gentil! Si doux… Elle regrettait pratiquement de ne pas avoir vécut à son époque, mais elle était heureuse de le connaître maintenant.
Nero avait… clôturé sa phrase par un bisou sur sa nuque. Elizabeth sourit.
La jeune maman bailla. Elle commençait à s’endormir.

« Parles-moi un peu de chez toi… » demanda-t-elle, ses yeux commençant à se fermer.

Nero semblait avoir chaud. Ce n'était pas tout à fait faux. À force de rougir, sa température corporelle montait un peu quand même. Par contre, il se sentait très bien. Il n'était pas malade, il le savait. Il était bien, tout simplement, d'être avec Elizabeth. Et puis, elle aussi semblait bien soit d'être avec Garry ou d'être avec lui. C'était vrai que d'élever des enfants était diférent que de se battre, mais Nero préférait le premier choix. C'était beaucoup moins dangereux et ce devait être plus agréable ainsi que moins fatiguant (sur certains points). Croyant qu'il devenait un peu fatiguant à la longue à force de la contredire, Nero se sentit un peu mal à l'aise. Il ne voulait pas qu'elle se fâche à la longue. Elle ajoutait qu'elle espérait que son bébé soit en bonne santé? Évidement, toutes les mères devaient se poser cette question, mais Nero était certain que si Elizabeth fesait attention à elle et son poupon depuis le début, tout irait bien. Il ne fit qu'ajouter sur un ton calme et bienveillant:

- Ne t'inquiète pas, il ira bien, j'en suis certain.

Et elle n'en avait pas que deux? Elle en avait un troisième et celui qu'elle attendait était son quatrième? Wow... Nero ne put s'empêcher de penser qu'elle en avait attiré des hommes et qu'elle avait aimé souvent. Par contre, elle avait souffert aussi souvent, évidement, puisqu'elle n'avait plus de compagnon. Une chance pour elle que Nero était là pour lui redonner espoir. Et puis, Nero s'en fichait un peu de combien d'enfants exactement Elizabeth avait. Un de plus ou un de moins, qu'elle aurait été la différence pour lui? Lui-même fesait parfois son gamin pour faire sourire quelqu'un tout simplement.

- Ça ne me dérange pas que se soit ton quatrième ma belle. L'important, c'est que tu soit toujours là non? Et ce qui est de ta fatigue, moi non plus je ne peux pas dire d'où cela peut venir.

La dernière phrase fut rajoutée sur un ton un peu plus amicale que le ton doux qu'il employait depuis un moment. Nero avait fini par lui redonner un autre gros bizou dans son cou. Nero avait toujours Elizabeth dans ses bras pour la calmer. Elle ne tremblait plus, c'était déjà un bon point. Par contre, Nero dût vérifier si elle ne dormait pas puisqu'il avait sentit qu'elle se détendait un peu. Ce n'aurait pas été grave, mais tant qu'à parler pour la réveiller, il allait faire attention. Les paroles qu'elle avait dites l'avait rassuré. Il allait en avoir des choses à se dire lui et ce petit Nathaniel! Ils continuaient de se parler, tranquillement, Nero continuant toujours de parsemer le cou de sa douce de doux et amoureux bizous, Elizabeth dans ses bras, se laissant cajoler. Elle avait sourit à sa bise dans son cou, c'était déjà pas mal. Par contre, bailler n'avait fait que rappeler à Nero qu'il était tard, mais Elizabeth voulait continuer de parler. Continuant de la bercer en y prennant goût, Nero répondit à sa demande:

- Chez moi, c'est immense. Il y a des forêts à perte de vue, des animaux sauvage, mais aucunement dangereux s'y prommènent. D'un côté, il y a la mer qui borde la forêt et mon village, d'un autre, il y a les hautes falaises qui nous séparent du reste du continent, mais elles ne sont pas dangereuses pour les éboulements. personne n'a jamais reçu la moindre roche sur le crâne. Il y a aussi, à l'orée de mon village, une suite de colline qui nous sépare d'un autre royaume. Toutes les fois où j'avais le temps, j'allais au bord de l'eau pour regarder le soleil se lever ou bien dans une tour isolée pour le regarder se coucher. Les villageois étaient toujours très amicales avec tout le monde, même les plus démunis. Certains se promenaient en cheval, d'autres marchaient. Les enfants se promenait toujours ensembles afin d'aller jouer dans la forêt ou regarder les plus vaillant en train de participer à des tournois d'agilités comme le tir à l'arc ou les combats amicaux.

Il lui parlait de manière que si elle s'endormait, elle pourrait au moins faire un beau rêve. Nero avait fait exprès pour omettre les détails négatifs qui pourraient l'en empêcher comme celui que le royaume voisin habritait des dragons, des scorpions géants et d'autres créatures horribles. Après avoir fini de parler, Nero se mit à fredonner tout doucement un petit air qu'il aimait bien. [Pour ceux qui voudrait avoir un aperçu de ce qu'il pourrait fredonner, ça -> http://fr.youtube.com/watch?v=pXaLPpJRe6I pourrait donner ça] Il berçait toujours Elizabeth dans ses bras, vérifiant de temps en temps si elle ne dormait pas déjà. Comme il commençait à fatiguer un peu, il s'était mit à réfléchir normalement au lieu de réfléchir en accéléré comme il le faisait à l'habitude. **Si elle s'endort, ce ne sera pas si grave que ça, au moins je vais savoir que mes bras sont confortables! Et puis, je n'aurai qu'à l'étendre sur son lit et lui trouver une couverture à lui mettre si cela arrive.** Même si elle dormait, Nero continuait de lui faire des bizous dans son cou, devenant de plus en plus distancés puisque qu'il commençait à cogner des clous de temps à autres.

Elle espérait de tout cœur que Nero ait raison. Elle s’était inquiété sur ce point pour tous ces bébés, mais davantage pour celui à venir. Après tout, c’était lui qui la rendait la rendait le plus malade. Et c’était son quatrième de suite. Il y avait vraiment des jours où Elizabeth regrettait d’avoir garder ce bébé. Elle avait tellement peur qu’il ait un problème quelconque!
Par contre, la jeune femme resta étonnée que Nero ne semble pas plus choqué que cela. Pourtant, elle avait quatre enfants! Mais elle ne lui avait pas dit qu’elle ne connaissait pas les pères de ceux-ci… Il n’y avait que Darhan dont elle saurait qui l’était. Pour Nathaniel, impossible de le deviner. Il ressemblait trop à sa mère. Pour Garry, se serait peut-être possible d’ici quelques années. Pour Derreck, elle ne le saurait jamais. Et pour Darhan, se serait Asato.

« Ça m’étonne que cela ne te dérange pas… Habituellement, on me trouve toujours trop jeune pour avoir des enfants. Ou on me critique parce que ce n’est pas vraiment le bon endroit pour en avoir. Je m’en fiche que se ne soit pas le meilleur endroit pour avoir des enfants! De toute façon, je vais finir ma vie ici, alors je préfère ne pas la gâcher. Nathaniel est bien ici… et Garry ne s’en plaint pas! »

Elle ne dit rien sur le fait que Nero trouvait important qu’elle soit toujours là, bien vivante. Parfois, elle aurait aimé avoir la supercherie de Tracer et s’arranger pour qu’il n’arrive rien à Nathaniel. Se débrouiller pour qu’on ne le change pas en être mi-enfant mi-poisson. Elle aurait aimé éviter la mort de Derreck… et elle ferait tout pour qu’on ne touche ni à Garry, ni à son bébé à venir. Elle préférait mourir plutôt que quoi que se soit leur arrive.
Elizabeth s’était calmée dans les bras de Nero. Elle était contente qu’il accepte de parler davantage de son pays. Elle se laissait bercer autant que par ses mouvements que par le son de sa voix. Parfois, elle s’endormait, mais se réveillait tout de suite après avoir fermé les yeux.

« Tu devrais… aller te coucher… » murmura-t-elle.

La jeune femme s’endormie presque tout de suite après avoir parlé. Elle dormait profondément. Chose rare depuis qu’elle avait mise Garry au monde. Ça ne lui arrivait qu’en présence d’une personne de confiance. Autrement, Elizabeth ne dormait toujours qu’à moitié, par peur de se faire prendre Garry.
Elle savait que certains scientifiques qui travaillaient de nuit, veillaient à ce que personne de louche n’entre dans sa chambre, mais elle n’avait jamais assez confiance en qui que se soit pour se permettre une bonne nuit de sommeil.

[Désolée, c’est nul ]

[Mais non c'est pas nul! Je fais bien pire quand j'ai pas d'idée ^^]

Mais bien sur que non que cela ne le dérangeait pas! Il n'allait tout de même pas la laisser à cause de ça! Nero se foutait qu'Elizabeth ait eu des enfants ici et dès un très jeune âge. Garry était si attachant, Nathaniel et les autres devaient l'être autant que leur mère, alors pourquoi est-ce que cela le dérangerait qu'Elizabeth ait des enfants s'ils sont charmants? Il aimait bien Garry déjà et allait sûrement bien s'entendre avec Nathaniel. Pour ce qui serait des deux autres, il les verraient lorsqu'ils les verraient! S'ils aimaient être ici, c'était tant mieux pour eux. Cela n'avait fait que rassurer un peu Nero sur le fait de savoir s'il allait s'y plaire à Tnatum. Nero continuait d'écouter Elizabeth tout en la berçant doucement. Il aimait bien ce moment d'intimitée entre lui et elle. Garry était avec eux, mais en dormant, il ne dérangeait pas du tout. En plus, Elizabeth ne dérangeait plus elle non plus! Elle dormait debout, c'était évident et elle lui disait d'aller lui-même se coucher. Il l'aurait fait, mais Elizabeth avait commencé avant lui! Elle était mignone quand elle dormait... ** Il ne faut surtout pas la réveiller, ce serait trop dommage pour elle si elle rêve.** Doucement, Nero avait retenu Elizabeth pour ne pas qu'elle tombe et avait relevé les couvertures du lit. Il y avait glissé la jeune femme tranquilement, veillant à ce que Garry ne tombe pas ou qu'un des deux ne soient pas installés inconfortablement. Il avait ensuite remonté les couvertures sur les deux dormeurs pour qu'ils soient au chaud. Il avait ensuite refermé les lumières (s'il y en avait ^^) et avait jeté un dernier coup d'oeil à sa douce et Garry. Ils avaient l'air de bien dormir... Nero fit un dernier bizou sur le front d'Elizabeth et sur celui du garçon avant de se retourner pour aller se coucher lui aussi. Dire qu'il aurait pu demander à sa puce si elle voulait qu'il reste... Il allait mettre la main sur la poigné de la porte lorsqu'il entendit une des deux personnes bouger dans le lit. Nero se retourna pour vérifier si l'un des deux ne lui avait pas parlé.

[Désolé si il y a pas de paroles, c'est assez difficile de parler tout seul ^^]

Garry s’était réveillé en sentant sa mère se faire coucher sur le lit. Il n’avait pas ouvert les yeux, mais il avait eu un très léger sourire quand il sentit Nero lui faire un petit bisou. Il était rare que sa mère ait des petits copains qui prennent réellement cette peine. Nero semblait réellement aimer Elizabeth et cela ravissait le petit bonhomme. Il aimait bien cet homme. Le petit Mutant, plutôt que de se rendormir, s’assit sur le lit alors que Nero fermait la lumière de la chambre. Nero l’avait entendu bouger. Le bambin se mit à parler :

« Mama aime beaucoup Nero. Content pour Mama. Pas beaucoup de chances avec garçons. »

Garry parlait rarement autant… même avec sa mère. Il apprenait vite… peut-être un peu trop pour un enfant de son âge. Mais il parlait toujours aussi rarement.

« Crois que ‘Mitaine’ serait bien pour tigre? Viendras nous voir, demain? »

Il espérait voir, demain, Nero. Peut-être qu’il accepterait de jouer avec lui! Garry adorait s’amuser avec son frère ou sa mère, mais eux, ne voulaient ou ne pouvaient pas toujours. De plus, le bambin semblait absolument vouloir l’avis de Nero pour le nom qu’il venait de trouver pour le tigre.

[Désolée, c’est pas extra ^^’ ]

Dans l'obscurité, Nero n'avait pas remarqué que c'était Garry qui lui avait parlé, ni même qu'il s'était assit à côté de sa mère. En se retournant, il s'était avancé vers le bambin et s'était agenouillé sur le sol pour lui éviter de parler trop fort et de réveiller Elizabeth. Elle venait tout juste de s'endormir et lui s'était réveillé et il ne voulait pas qu'il réveille sa mère par la même occasion. Ce ne serait pas grave, mais bon, il préférait éviter cela. Ce que le petit lui dit le surprit vraiment. Et le toucha aussi. Nero savait qu'Elizabeth l'aimait tout comme lui, mais de l'entendre de la bouche de Garry semblait l'avoir touché. Sa puce le lui avait dit qu'elle avait bien de la misère à garder une relation stable avec un autre. Lui, il n'allait pas faire comme les autres devaient l'avoir fait. Il allait lui donner les chances pour la garder auprès de lui tant qu'ils s'aimeraient. Ou plutôt, tant que lui allait l'aimer puisqu'il l'aimerait pour toujours. Il avait dit, en chuchotant:

- Ne t'inquiète pas, moi aussi je l'aime ta maman. Et toi, je te trouve adorable. Je ne vous quitterai pas, je te le promet.

Nero avait passé sa main droite gentiment sur la tête de Garry pour lui ébouriffer les cheveux un peu. Puis, il continua d'écouter ce que le bambin semblait vouloir lui dire. Mitaine? Nero ne savait vraiment pas ce que ce mot pouvait signifier, mais il n'en dit rien. C'était vrai que ce serait pourrait être joli comme nom.

- Oui, je crois que ça lui plaira. Par contre, il faudra que tu lui demande son avis. Et pour demain, je crois que oui, je vais pouvoir revenir.

Il avait ajouté cela avec une pointe d'amusement dans la voix. Il allait revenir même si ce n'était que pour le voir dormir (et parler avec Elizabeth) ! Nero, qui s'était appuyé le bras gauche sur le rebord du lit, avait baillé et avait ajouté une chose à l'égard du garçon:

- Et maintenant, mon grand, il est temps de faire dodo. Si tu ne dors pas cette nuit, demain, tu n'aura pas assez d'énergie pour jouer avec ton animal!

Puis, avec sa mains droite, Nero avait passé un doigt dans le cou du bambin, feignant de le chatouiller un peu. Lorsqu'il était plus jeune, Nero se fesait faire la même chose plusieurs fois par son propre père. Et comme lui était chatouilleux, il se mettait toujours à rigoler.
Quelque fois, ses parents lui manquait, mais jamais il n'en parlait. Au début, il lui arrivait de déprimer et de passer plusieurs journées à pleurer, mais jamais personne ne s'en était aperçu. Sa mère, Nièra, était morte près d'un an après sa naissance et son père, Miroklès, avait été tué devant lui lors de ses 5 ans. Parfois, il lui arrivait de se rappeler quelques bons souvenirs auprès d'eux, mais un seul était resté très clair dans sa mémoire et il aurait préféré ne pas s'en rappeler: celui où son père s'était effondré au sol, une flèche sanglante plantée dans son coeur. Jamais il ne souhaiterait ça à quelqu'un, même pas à un de ses pires ennemis.
Nero, revenant de ses pensées, n'avait pas remarqué qu'il avait une larme au coin de l'oeil. Il avait étendu Garry sur le lit et remonté les couvertures une nouvelle fois. Il avait bordé l'enfant jusqu'à ce qu'il voit ses petits yeux se refermer doucement. Puis, en chuchotant, il avait ajouté:

- Faites de beaux rêves tous les deux...

Nro avait baillé à nouveau, ses yeux turquoises se refermant un peu. Il avait appuyé sa tête sur son bras, le droit pendant le long de son corps et regardait les deux Morrissons dormir. Il allait les veiller quelques instants pour s'assurer lui-même qu'ils dormaient sans se réveiller. Il s'était remis à songer à ses parents, se remémorant clairement le jour du meurtre de son paternel, ses yeux fixant le vide au travers de la forêt dans laquelle ils étaient, la malveillance qu'il avait vu dans le visage de Nordro, son oncle, les soldats munis de lance qui avaient tentés de le tuer entre les arbres, lui en train de fuir dans la forêt. Le visage de sa chère mère qui le berçait tout doucement lui revenait plus clairement qu'à l'habitude. Si Nero ne s'était pas endormi là, au chevet d'Elizabeth et Garry, peut-être aurait-il versé quelques larmes.
Les minutes avaient passées, Nero toujours endormi involontairement sur le bord du lit, puis les minutes avaient laissé place aux heures pour ainsi dire que la nuit avait laissé place au matin. Les trois jeunes gens dormaient paisiblement lorsque l'un d'entre eux (ou bien l'une d'entre eux) avait achevé son sommeil.

[Terminé!!! Yeah!!!!]

Garry semblait satisfait des réponses de Nero. Grâce à son pouvoir, il arrivait à sentir combien Nero pouvait aimer sa mère et ça lui faisait plaisir de sentir cela. Nero était différent des autres. Plein de mystères encore, mais différent. Le petit semblait confiant. Peut-être que pour une fois, sa maman n’aurait plus à souffrir. Peut-être que pour elle et Nero, ça allait durer longtemps et qu’elle serait plus heureuse. Peut-être que sa mémoire serait moins défaillante et plus stable.
Tout ce que le petit trouva à faire, ce fut de sourire quand le petit ami de sa mère lui ébouriffa les cheveux. Garry comprit rapidement que Nero ne savait probablement pas ce qu’était une mitaine. Le doute planait sur lui.

« Mitaine c’est pour mettre quand fait froid. Sur main, pour pas geler. »

Sa mère lui en avait trouvé. Il n’en avait qu’une paire, mais il trouvait cela pratique quand le temps devenait plus froid. Il avait beau être encore un bambin, mais Garry était intelligent. Peut-être un peu trop, comme le pensait souvent Elizabeth.

« Oui, demanderai. Demanderai aussi à Nathaniel. Il aime beaucoup animaux. »

Et il allait revenir demain? Super! Tout content, Garry sourit. Il aimait bien Nero. Pour une fois que l’un des petits amis de sa mère semblait s’intéresser à lui, il avait de la chance! Nero était le type parfait.
Le bambin Mutant se mit à rire quand Nero passa son doigt sur son cou, comme s’il voulait le chatouiller. Non… en fait, ça chatouillait un peu. Puis, sans dire un mot, il passa ses petits bras autour du cou de Nero pour lui faire un câlin. Garry ne montrait pas souvent son affection pour les autres… surtout depuis qu’il avait apprit à marcher et qu’il commençait à parler. Il se faisait plus réserver et plus calme qu’avant, mais il aimait beaucoup ce Nero. Il rendait sa maman tellement heureusement… dommage qu’il ne puisse pas le sentir. Puis, Garry se laisse border, ses yeux se ferment à nouveau. Il ne mit pas longtemps à s’endormir.

Elizabeth, pour son compte, n’avait rien vu, rien entendu. Elle continuait de dormir profondément. Ça faisait des mois qu’elle n’avait pas aussi bien dormit. La dernière fois, c’était probablement lorsque Jackal avait attaqué Devil et qu’Eli s’était retrouvé à l’infirmerie avec des scalpels de plantés dans le corps… Ça faisait longtemps de cela. Trop longtemps, peut-être.

La jeune femme fut la première à se réveiller. Elle sursauta en voyant Nero endormi. Mais qu’est-ce qu’il faisait là?! Elle ne se posa pas la question bien longtemps. Rapidement, elle saisit la corbeille qu’elle laissait près du lit depuis le début de sa grossesse et vomit dedans. Elle détestait ces nausées matinales. Et c’était encore pire à cette grossesse-ci.

« Beurk… » marmonna-t-elle, déposa la corbeille au sol. Elle changerait le sac de celle-ci tantôt, quand tout le monde serait réveillé.

Sans un mot et le plus tranquillement possible, afin de ne réveiller personne, elle descendit du lit. Elle avait encore ses vêtements de la veille. Elizabeth soupira. Elle se dirigea vers l’armoire pour se sortir d’autres vêtements. Elle les lança sur le bureau de la chambre tout en baillant.

Nero s'était réveillé un peu en même temps qu'Elizabeth. En fait, ce qu'il l'avait vraiment réveillé, c'était le bruit que la jeune femme avait fait en prennant la poubelle. Il avait réussit à entrouvrir ses yeux, encore endormient, pour la voir vomir. Pauvre Elizabeth... Nero commença à s'inquiéter un peu pour elle. Mais qu'avait-elle ce matin? Hier, elle se portait pourtant bien, si l'on oubliait sa fatigue. Il ne savait pas si c'était à cause de sa grossesse ou simplement parce qu'elle avait attrapé un virus quelqu'onque. De toute manière, Nero ne connaissait rien à propos des femmes enceintes autre qu'elle portaient un enfant et que leur ventre grossissait. Il aurait peut-être l'air niais si la jeune mère lui posait des questions, mais ce n'était pas de sa faute. Il avait toujours questionné plusieurs personnes à ce sujet, mais jamais personne ne lui avait répondu franchement et le traitait d'achalant plutôt que de répondre. Il avait toujours voulu en apprendre d'avantage sur tout et n'importe quoi et semblait ne pas avoir perdu ce sens de la découverte. Puis, Elizabeth descendit du lit. Nero voulut lui demander pourquoi elle avait été malade, mais il émit plutôt un long baillement qu'elle dû certainement entendre. Au fait, pourquoi était-il encore dans la chambre de la jeune femme? N'était-il pas monté dans sa chambre après l'avoir couchée? Mais non, il se souvennait d'être resté quelques minutes à parler avec Garry puisque celui-ci s'était réveillé. Le petit lui avait même fait un câlin! Nero se rappelait ensuite avoir décidé de les surveiller quelques minutes puis c'était les souvenirs de ses parents qui lui revenaient. Il devait s'être endormi involontairement sur le bord du lit puisqu'il ne se rappelait pas d'avoir quitté la pièce.
Toujours en réfléchissant lentement et après avoir baillé longuement, le jeune homme s'était relevé et avait éttiré ses bras au-dessus de sa tête avant de s'approcher d'Elizabeth, qui était près de son armoire. Comme elle était dos à lui, elle ne dû entendre que le bruit de ses pas un peu maladroits. Une fois qu'il fut derrière elle, Nero avait placé ses mains sur les épaules de la jeune femme pour ensuite les glissées sur ses bras en les gardant à la hauteur de ses épaules. Puis, le jeune homme se pencha légèrement pour lui parler à voix basse et pour qu'elle l'entende.

- Bon matin ma belle. As-tu passé une bonne nuit?

Évidement, il s'intéressait à la réponse qu'elle allait lui donner, mais il ne mit pas longtemps avant de lui demander si ça allait. Il n'avait jamais aimé voir quelqu'un malade puisque c'était de cette manière qu'il avait perdu sa mère. C'est avec une pointe d'inquiétude dans le ton de sa voix qu'il avait poursuivi:

- J'ai vu pour tout à l'heure, à mon réveil. Ne t'inquiète pas, ça m'est égal que ça m'est réveillé puisque je ne devait même pas avoir dormit ici. Seulement, je voulais savoir si ça allait mieux maintenant?

Nero avait bien vu qu'Elizabeth avait jeté des vêtements sur son bureau rempli de papiers divers. Si elle voulait se changer, il n'en verrait aucun inconvénient puisqu'il irait faire de même. Même s'il était un garçon, il ne portait que rarement les même vêtements deux jours de suite. Il ne fit que frictionner le haut des épaules d'Elizabeth, à l'aide de ses paumes, quelques instants avant d'ajouter:

- Si tu préfère que je te laisse seule un moment, je n'y vois aucun inconvénient. J'irai prendre une douche, afin de mieux me réveiller, de mon côté. En plus, j'ai promis à Garry de revenir, ce matin.

Il avait achevé de parler et avait laissé un doux baiser effleurer l'oreille de la belle avant d'appuyer sa joue, encore chaude dû au fait qu'il était couché dessus, contre la sienne. Le jeune homme n'osait même plus abandonner sa petite étreinte matinale tellement il était bien. Malgré tout ses souvenirs, il ne se rappelait pas d'avoir pris qui que ce soit d'aucune manière que ce soit. Ce serait donc Elizabeth qui devrait endurer tout ses câlins!

Nero avait baillé. Tiens, il s’était réveillé! Et Garry qui dormait toujours… enfin, ce petit avait toujours aimé dormir. Elizabeth ne l’empêchait pas de le faire, de toute façon, elle l’avait tellement trimbalé quand il était petit que peu de choses semblaient le réveiller. Il avait un sommeil profond.
La jeune femme cherchait des vêtements propres pour Garry quand les mains de Nero se posèrent sur ses épaules, la faisant sourire. Elle finit par trouvé un petit ensemble salopette pour son fils. À son âge, ce genre de vêtement, c’était parfait. Elizabeth avait du lavage à rattraper dans les vêtements. Elle ferait cela aujourd’hui. Pourquoi ne l’avait-elle pas fait hier? ** J’ai dû oublié… ** songea-t-elle, légèrement troublée. Avait-elle pu oublier autre chose, aussi? Elle vérifierait dans ses papiers, pour voir si elle avait écrit cela.

« Tu peux parler plus fort… Garry est difficile à réveiller, de toute façon. Sinon, oui, j’ai passé une bonne nuit. Ça faisait longtemps que je n’avais pas aussi bien dormit, en fait. Et toi? Tu as bien dormit? Pas trop mal au dos? Ça ne devait pas être bien confortable de dormir comme ça… »

Elle ne pourrait rien pour lui s’il avait mal au dos. Elle ne faisait qu’apaiser la douleur avec son pouvoir, mais sans plus. Elle n’arrivait pas encore à l’enlever. L’important, c’était qu’elle contrôlait bien son sceau. Orochimaru ne semblait pas en savoir plus sur ses progrès, mais cela lui importait peu. Elle le contrôlait bien, c’était ce qui comptait. Elizabeth ne connaissait pas encore toute l’étendue de ce sceau, de toute façon. Elle ignorait si elle pouvait régénérer des organes ou des membres et elle n’osait pas faire le test… La jeune mère avait suffisamment d’un avant-bras perdu.
Nero parla, apparemment inquiet. Franchement, il s’inquiétait pour rien… Néanmoins, cela toucha grandement Elizabeth qu’il s’en fasse pour elle.

« Ne t’en fais pas pour moi, je vais bien mieux qu’hier… enfin, pour le moment. Et puis ne t’en fais pas si j’ai vomi, ça m’arrive à tous les matins depuis que le bébé a commencé à se développer. C’est normal. Normalement, les vomissements arrêtent après quelques mois. Certaines femmes ne vomissent pas non plus, mais moi, ça m’est arrivé à toutes mes grossesses. Ce n’est pas très pratique avec la salle de bain qui est si loin. » expliqua-t-elle à Nero.

Nero, d’ailleurs, ne semblait pas vraiment s’y connaître en femmes enceintes. Peut-être que chez lui, c’était différend. Peut-être qu’on ne disait rien aux hommes à propos d’une grossesse. Elle le questionnerait un peu plus tard.

« J’irai à la salle ce matin, moi aussi… Je ne me souviens pas si j’ai eu le temps de me laver hier. Je crois que non… J’emmènerai Garry et je me changerai là-bas. Ça ne t’embête pas si j’y vais en même temps que toi? Il n’y a pas vraiment de monde à la salle de bain à cette heure-ci, mais comme elle est commune à tout le monde… parfois, certains on du mal à s’y faire au début quand il y a des gens inconnus autour d’eux. »

On n’avait beau ne rien voir au travers des douches, mais certains restaient gênés. Il était vrai que c’était différent de sa petite salle de bain chez soit où l’on pouvait être seul pour se laver. À Tnatum, il y avait toujours des gens pour entrer dans la salle et il suffisait d’un lunatique pour ouvrir la mauvaise porte de douche…

« Et quand as-tu promis à Garry de revenir? Je ne souviens pas que tu lui aies promis cela… Ma mémoire empire ou je m’en fais pour rien? »

À son arrivée derrière Elizabeth, celle-ci cherchait des vêtements, mais pour Garry cette fois-ci. Le vêtement, qu'elle avait sortit, rappelait celui que certains pêcheurs portaient dans son pays natal. C'était pratiquement la même chose, mais en plus moderne et plus petit. Par contre, le tissu ne devait pas être le même puisque la couleur était différente. Évidement, les pêcheurs en portaient des imperméables alors que ce serait bien inutil pour un bambin de cet âge. Nero pouvait parler plus fort même si Garry dormait? Cette réplique le fit rire un peu. Il ne se mettait jamais à parler fort le matin à son réveil puisqu'il n'y arrivait pas. Sa voix semblait toujours se réveiller après lui, mais ça ne le dérangeait pas. Son père faisait la même chose et lui en avait hérité. Tout en baillant un court moment, Nero avait répondu à Elizabeth gentiment et en riant un peu:

- Je suis désolé, mais, le matin, il m'est impossible de parler plus fort que ça. J'avou que de dormir au sol n'est pas aussi agréable que de dormir dans les bras de quelqu'un d'autre, n'est-ce pas? avait-il dit à son égard sans que ce n'ait l'air à des reproches. Plus sérieusement, il reprit: De plus, n'es-tu pas d'accord avec moi que si je ne voulais pas avoir mal au dos, je n'avais qu'à ne pas m'endormir là?

Nero s'en fichait d'avoir mal au dos. Il se fichait d'avoir mal, simplement, à n'importe quel endroit. Il était tellement habitué d'oublier la douleur qu'il avait fini par ne plus en sentir. Par contre, il s'en faisait toujours pour les autres avant de s'en faire pour lui-même. Mais maintenant, Elizabeth disait qu'elle allait bien, donc il ne s'inquiéterait que s'il voyait que quelque chose clochait. Durant qu'elle lui expliquait pourquoi elle avait été malade, le jeune homme en avait profité pour glisser ses mains tout le long des bras de sa compagne, passant sur son bras bleu sans réagir, pour achever par entrecroiser ses doigts avec les siens. La belle avait terminé de sortir des vêtements propres pour elle et Garry, alors il ne voyait aucun problème à lui prendre les mains en otages. Il l'avait laissée parler de nouveau, le son de sa voix toujours aussi beau lorsqu'elle était éveillée qu'endormie.

- Mais non, ça ne m'embète pas que tu viennes aussi, tu as autant le droit que moi de te laver quand ça te chante, avait-il répondu en souriant. Par contre, c'est moi qui ait bien envie de t'embèter...

Sur ce, Nero s,était mis à chatouiller progressivement Elizabeth avec le bout de ses doigts, ses mains retenant gentiment celles de la jeune femme pour l'empêcher de trop se débattre. Évidement, il l'avait laissée parler avant de réellement commencer à la taquiner.

- C'est toi qui s'en fait trop, avait-il dit en ricanant. Tu dormais quand l'on s'est parlé hier soir. En passant, tu savais que tu étais mignonne quand tu dormais?

Il ne lui avait pas laissé le temps de lui répondre. Ses doigts s'étaient déjà rendus un peu en-dessous de sa camisole, près de ses hanches, en train de la chatouiller plus qu'avant qu'elle ne parle.

- Si tu ne te sens pas bien, dis-le-moi. Je ne voudrais pas que ma partenaire de chatouilles ne soit de nouveau malade à cause de moi.

Il continua de la taquiner un moment avant que son côté amoureux ne prenne le dessus. Il avait cessé de la chatouiller, mais continuait de tenir ses mains pour aller se poser, avec elles, de nouveau sur les épaules de la demoiselle. Celle-ci avait désormais les bras croisés sur elle. Nero avait ensuite passé ses propres bras autour d'elle, par-dessus les siens, pour la serrer confortablement contre lui avant de lui sussurer à l'oreille:

-Je t'aime tu sais?...

Le jeune homme avait ensuite embrassé la jeune femme au coin des lèvres avant de relâcher son étreinte tout doucement. Il l'adorait , amis il ne voulait pas l'écoeurer avec son trop plein d'amour à donner. De toute façon, il faudrait qu'il aille se chercher d'autres vêtements avant d'aller se doucher.

Elizabeth avait arqué un sourcil à sa question. Elle n’y voyait peut-être pas de reproches, mais cela la mettait un peu mal à l’aise. Avait-elle dit à Nero qu’elle ne connaissait l’identité d’aucun des pères de ses enfants, sauf de celui qu’elle portait? Elle ne s’en souvenait pas… Devait-elle le lui dire ou le lui rappeler? Non, peut-être pas… enfin, pas maintenant en tout cas. La jeune femme détestait qu’on la juge à propos de ses actions et elle ne voulait pas que Nero ait la même réaction que beaucoup ont déjà eu. Elle ne voulait pas le dégoûter ou passer pour une fille qui couche avec n’importe qui et n’importe quand. Finalement, elle répondit plutôt indirectement à la question de Nero :

« Franchement, je n’ai jamais tenté de dormir sur le sol et je ne compte pas essayer non plus. En fait… je crois que si je venais qu’à faire cela à la grosseur que j’ai avec ce bébé dans le ventre, je n’arriverai plus à me lever!
Enfin, oui, si tu ne voulais pas avoir mal au dos, tu n’avais qu’à aller dormir dans ton lit, mais quand même! Je ne veux pas que tu aies mal par ma faute… Tu sais, ça ne m’aidera pas vraiment si tu ne peux pas me supporter quand je serai morte de fatigue à la fin de la journée! » elle avait ajouté sa dernière phrase en riant.

Nero avait fait glisser ses mains le long de ses bras pour finir par entrecroiser leurs doigts entre-eux. Elizabeth en venait à se demander comment un jeune homme aussi gentil que Nero pouvait bien l’aimer. Il était tellement différent de Devil’Jo, en plus… Ses réactions étaient plus douces, même s’il changeait peut-être autant de fois que Devil d’humeur en une journée… Les garçons, ça pouvaient être vraiment étonnant, parfois!
Elle était contente qu’il accepte qu’elle aille à la salle de bain en même temps que lui. Ça lui éviterait de monter les escaliers toute seule… Elizabeth avait toujours peur d’avoir un moment de fatigue et de tomber. Elle ne savait jamais quand sa grossesse la trahirait. Parfois, elle passait des journées en pleine forme, à bouger, à marcher… mais parfois, elle passait des journées au lit, trop fatiguée pour même arrivée à se lever. Elle avait hâte que le bébé naisse.

Nero la chatouillait… enfin, ce n’était pas assez pour qu’elle soit pliée en deux de rire, mais elle riait. Comment faisait-il pour savoir qu’elle était chatouilleuse, là, à cet endroit? En tout cas, il était doué le Nero… Il la chatouillait juste assez pour qu’elle ne bouge pas trop et ne tombe pas ou reçoive un coup par maladresse.

« Je dormais? Oh… » dit-elle surprise et soulagée. Elle désespérait un peu de voir que sa mémoire ne s’améliorait pas, mais en même temps, c’était rassurant de savoir qu’elle avait manqué cela à cause de son sommeil seulement.

Nero ne lui avait pas vraiment laissé le temps de répondre, mais entre deux rires, elle avait trouvé le temps de dire cela. Nero la chatouillait encore… Elizabeth avait rarement tant rit en si peu de temps… surtout depuis qu’elle attendait Darhan. Elle s’inquiétait et elle n’avait pas le ‘temps’ de rire. Ça lui faisait presque du bien qu’on la fasse tant rire.

« Ne t’en fais pas pour moi, Nero, je vais très bien. Si je me sens mal, je te le dirai, tu n’as pas à t’en faire… Enfin, rire n’a jamais tué qui que se soit, de toute façon! »

Elizabeth soupira faiblement. Elle se sentait bien… très bien même. Elle avait bien dormit et elle ne se sentait pas faible. Tout allait pour le mieux! Le regard de la jeune femme se posa sur le tigre. L’animal lui faisait un peu peur… c’était tellement plus gros qu’un simple chat! Néanmoins, Garry semblait apprécier la bête. La jeune femme s’arrangerait pour oser l’approcher un peu plus. Ce n’était pas comme Kazumi qui pouvait se transformer en tigre ou encore Lyra… Ça, c’était un vrai de vrai tigre… Nero la sortie de ses pensées quand il la serra dans ses bras. Elle avait les bras entrecroisés… La jeune femme sourit, songeant qu’elle n’avait jamais vu quelqu’un d’aussi affectif dès son réveil.

« Moi aussi, je t’aime Nero… »

Elizabeth n’avait rien dit d’autre… elle n’avait même pas bougé. La jeune femme se sentait bien comme ça.

[Voilà, j'ai finit ^^ ]

Durant que Nero avait relâché un peu son étreinte de sur Elizabeth, le jeune homme avait senti quelque chose se frôler à sa jambe droite avant d'aller sur sa gauche. Qu'est-ce que c'était? Nero avait tourné la tête vers le sol, ses bracelets en cuire bruns foncés apparaissant sur ses avants-bras les durcissants pour les protéger. Peut-être était-ce trop avant gardiste de les laisser apparaître n'importe quand lorsqu'il ressentait un danger quelqu'onque, mais il ne prennait jamais de risques dans ces moments là. En plus, il n'avait entendu personne entré depuis son réveil. En regardant autour de lui et de la jeune femme, le jeune homme se rendit bien compte que ce qui l'avait frôlé n'était en fait que le petit tigre qui c'était réveillé. Ouf! Nero avait eut peur que ce soit autre chose. Tout en se mettant à ronronner, le petit Mitaine c'était mit à se coller contre les jambes d'Elizabeth. Et dire qu'elle n'avait pas osé le flatter la veille et que lui ronronnait lorsqu'il la voyait!
Nero n'avait rien ajouté à ce qu'Elizabeth avait dit lorsqu'il lui avait parlé de bien dormir dans les bras de quelqu'un. Il avait senti qu'elle était un peu mal à l'aise, alors il n'avait rien répliqué. Ce n'était peut-être pas volontaire de sa part qu'elle se soit endormie dans ses bras la veille, alors il ne l'achâlerait pas avec ça. De toute façon, elle avait passé une bonne nuit, alors ça ne devait pas l'avoir trop dérangé. Tout en l'écoutant, Nero n'avait fait que sourire gentiment en la berçant légèrement. D'accord, avait-il peut-être laissé quelques bisous dans son cou, mais sans plus!
Tout en ronronnant, le bébé tigre s'était élancé sur le lit où Garry dormait pour continuer de ronronner bruyament. Non, mais il allait le réveiller s'il continuait même si Garry dormait profondément! Se tournant légèrement, Nero émit un petit sifflement que le tigre entendit comme un ordre. Il avait cessé de ronronner pour regarder le jeune homme dans les yeux. En une sorte de petit grognement, Nero lui avait fait comprendre de ne pas réveiller le bambin sur le lit. D'un signe discret des oreilles, Mitaine avait fait signe qu'il allait faire attention avant de ronronner plus doucement et de se coucher en boule à côté de Garry. Enfin, le langage félin servait à quelque chose!
Tout en continuant doucement de cajoler Elizabeth contre lui, Nero surveillait une fois de temps à autre si Garry dormait toujours. Il s'était remis à fredonner la chanson Kissed by a rose tout doucement. Il adorait cet air de musique, surtout à la guitare. Guitare... Mais oui! Dans ses temps libres, il pourrait toujours essayer de matérialiser sa guitare à l'aide de ses métas-sphères! Pourquoi n'y avait-il pas pensé plus tôt lui qui adorait en jouer? Peu importe, il était avec Elizabeth alors il ne fallait pas qu'il se perde dans ses pensées sinon elle croirait qu'il avait un malaise. Durant ce temps, Nro en avait profité pour plonger son nez dans la douce chevelure blonde d'Elizabeth. Ses cheveux sentaient si bon! Ceux du jeune homme, autre que d'être étrangement entremêlés, n'avaient rien comparés à ceux de la jeune femme. Ils étaient si souples, parfumés. C'était si agréable de les humer que ce ne pouvait être fait que tendrement.
Oh et puis zut! Nero n'irait pas chercher ses vêtements de rechange tout de suite. Depuis ses seizes ans qu'il sortait avec Méa. Elle l'avait toujours attiré énormément physiquement, mais jamais il n'avait pu la prendre dans ses bras ni même l'embrasser sur la joue (En fait, c'est ce qu'il croit, mais comment aurait-il eut Merona alors? Y'a couché avec Méa pis ben d'autres femmes, mais il s'en rappelle plus parce qu'à chaque fois, il revenait d'un bal ivre.) Ce ne serait pas maintenant qu'il s'en empêcherait, oh que non! À moins, bien sûr, qu'Elizabeth l'en arrête, évidement. Des carresses, ça se faisait à deux et non pas de force, c'était vulgaire. Nero ne disait rien, il resta un moment tout à fait silencieux. Il voulait profiter de ce moment d'intimité et de calme avant d'aller, peut-être, se balader un peu partout dans Tnatum. Le jeune homme continuait d'embrasser Elizabeth dans le cou et sur les joues, n'arrivant pas à aller se joindre à ses douces lèvres, avec un peu plus d'ardeur, comme s'il espérait presque qu'elle se tourne légèrement vers lui pour arriver à son but. Tout doucement et en continuant ses carresses déjà entamées, Nero avait dégagé sa main gauche pour la déposer sur l'épaule gauche de la jeune femme. Puis, tout en prenant le plus grand soin pour être délicat, Nero avait laisé sa main glisser tranquillement tout le long de son côté, évitant le bustier de la jeune mère, jusqu'à arriver à ses douces hanches. Encore là, le jeune homme évitait de trop frôler le ventre de la jeune femme de peur de gaffer et de lui causer du tort. Sa main se faisait plus prennante, plus vagabonde. Ses doigts avaient réussis à se glisser à nouveau sous la camisole d'Elizabeth sans pour autant monter vers le haut. Son petit doigt s'était même glissé involontairement dans le rebord de sa jupe.
Nero, qui continuait de déposer ses baisers partout où il le pouvait, sur les épaules et le cou d'Elizabeth, avait blotti sa douce contrer lui, du mieux qu'il le pouvait. Il avait remarqué que son avant-bras gauche était bleu. Il se souvennait qu'Elizabeth lui en avait parlé. Il était peut-être bleu, mais, au moins, elle avait ses deux bras pour élever ses enfants (dans le sens des éduquer, pas de les soulever ^^). Voulant montrer à sa tendre que la couleur de son bras n'affectait en rien ses sentiments pour elle, le jeune homme se permit de laisser un doux baiser effleurer ses doigts et le revers de sa main. En murmurant, de sa voix normale cette fois, Nero avait soufflé ces tendres mots à son oreille:

- Tu est plus belle que tous les diamants du monde puisque toi, tu brilles sans couper... Tu est plus douce qu'un champs de rose puisque toi, tu fleuri sans jamais fâner...

Puis, le jeune homme avait laissé un dernier baiser sur son oreille avant de continuer par tenter de la chatouiller ou du moins la faire sourire avec des bisous dans son cou.

Terminé! Un peu long, mais j'avais deux idées différentes et j'hésitait un peu trop... *sifflote* C'est pas ce que tu pense là... XD

Elizabeth remarqua les bracelets de cuir se former sur les avants-bras de Nero. Elle le sentait plus tendu. Qu’est-ce qu’il avait? Elle jeta un coup d’œil au sol. Le petit tigre blanc se frottait à Nero, visiblement content de voir celui-ci réveillé. Elizabeth ignorait que son fils avait déjà trouvé un nom pour la bête, mais pour le moment, elle n’était pas trop d’humeur à se faire coller par cet… énorme ‘chaton’. Elle préférait un simple chat à un tigre, par contre… Enfin, Nathaniel serait content, au moins. Garry, lui, l’était. Autant faire plaisir d’abord aux enfants. La jeune mère finirait bien par accepter d’avoir un tigre pour animal de compagnie. Il lui faisait peur et elle n’osait pas le toucher, même si elle le savait inoffensif, mais ça lui passerait probablement après un temps. Elle devait se réhabituer à la présence d’un animal.

« Nero, ne t’inquiète pas, personne n’entrera ici sans cogner, ce n’est pas la peine de faire apparaître ça sur tes bras. Il n’y a aucun danger dans cette pièce. »

Le tigre se frottait contre elle, à présent. Elle était presque certaine que ce tigre le faisait exprès et savait très bien qu’elle avait peur de lui. Elizabeth soupira, songeant qu’elle ne pourrait probablement jamais se faire à la présence d’un tigre dans sa chambre. Elle espérait seulement qu’il ne deviendrait pas trop gros. La chambre n’était pas énorme et elle avait peur que Nathaniel et Garry lui en veuillent si elle laissait l’animal dormir dans l’extérieur artificiel. La bête finit par aller s’étendre sur le lit d’Elizabeth. Garry y dormait encore. Le sifflement de Nero la fit sursauter. Elle arqua un sourcil l’espace d’un moment, se demandant comment il faisait pour faire ce genre de bruit. Puis, le grognement de Nero la fit froncer les sourcils. Comment il faisait tout cela?! Et le pire, c’était que le tigre semblait avoir comprit qu’il devait cesser de ronronner aussi fort… pourtant, Nero n’avait rien dit, rien ordonné.

« Comment as-tu fait? Enfin, peu importe, tu aurais pu le laisser continuer, Garry ne se serait pas réveillé. Je le traînais toujours partout avec moi, quand il était plus petit. Il était toujours avec moi et je ne le perdais jamais des yeux… Le bruit ne l’a jamais empêché de dormir, ni les mouvements, d’ailleurs. »

Nero s’était remit à fredonner une chanson complètement inconnue à Elizabeth. En fait, Elizabeth ne connaissait pas de chansons, à proprement parler. Celles qu’elle avait connues, elle les avait oubliés ou il ne lui en restait que de trop vagues souvenirs. De plus, elle ne savait pas jouer d’un seul instrument et elle ne savait pas chanter. Seul Garry ne semblait se plaindre de sa voix quand elle chantait. Nathaniel non plus, mais lui, c’était différent. Il était un grand garçon et même s’il ne voulait que rarement rester seul pour dormir la nuit, il ne voulait plus vraiment qu’on lui chante une berceuse pour dormir. Néanmoins, il ne refusait jamais une histoire ou de se faire lire un livre parlant d’un animal quelconque avant le dodo. Et bientôt, Elizabeth aurait un autre bébé à qui chanter des chansons. Elle avait hâte de le mettre au monde et de cesser d’être si faible tout le temps. Elle avait peur qu’à long terme, cela ait des répercussions sur le petit. De plus, elle avait hâte de savoir si elle avait une fille ou un garçon. Elle voulait la surprise pour le jour de la naissance. Elle n’avait pas encore eu de fille… La jeune femme espérait en avoir une, un jour. Le nez de Nero s’était plongé dans son épaisse chevelure blonde, la sortant de ses pensées. Elle-même n’était pas aussi démonstrative quand elle aimait quelqu’un, mais elle adorait reste dans les bras de Nero. Il pouvait bien faire ce qu’il voulait, ce n’était pas elle qui lui dirait de cesser de la coller! Il l’embrassait sans cesse dans le cou et sur les joues, jamais encore sur les lèvres, comme s’il était incapable de les atteindre de là où il était. Enfin, non, effectivement, il ne pouvait pas les atteindre sans aide. Elle tourna la tête au moment où il allait l’embrasser sur la joue pour lui offrir, à la place, ses lèvres. Oh, bien entendu, ce n’était pas un gros baiser bien compliquer, il était tout simple, mais agréable. Elizabeth se sentait presque fière d’avoir tourné la tête, espérant que Nero ne lui en voudrait pas pour ce petit ‘changement’.
Sentant la main de Nero descendre le long de son corps, elle sourit. Il évitait de toucher son ventre comme si le simple contact d’une main pouvait lui faire faire une gaffe! C’était attendrissant, d’une certaine façon, même s’il n’y avait aucun risque.

« Même si ta main touche mon ventre, le bébé n’en sortira pas, Nero. Il n’y a aucun risque. Avec un peu de chance, tu le sentiras peut-être bouger. Tu as déjà sentit un bébé bouger dans le ventre de sa mère? »

La main de Nero s’était glissée sous sa camisole. Elizabeth ne disait rien, même à propos de ce doigt qu’elle sentait s’être glissé, probablement involontairement, dans le rebord de sa jupe. Et puis même si c’était volontaire, elle s’en fichait un peu. Elle aimait Nero, elle apprenait à le connaître, après tout. Il ne semblait pas s’être rendu compte de l’emplacement de son doigt, c’était la seule chose qui indiquait à la jeune femme que cela était probablement involontaire. Nero n’était pas du genre à sauter sur la première femme qui lui plaisait, elle en était certaine.
De plus, il ne semblait même pas répugné par son avant-bras bleu. Elizabeth fronça les sourcils. Où était son gant? Elle l’enfilait toujours le matin, mais aujourd’hui, il n’était pas à sa place initiale, sur le bureau. La jeune femme ne se souvenait pas de l’endroit où elle l’avait laissé, ni quand elle avait pu l’enlever. Elle secoua légèrement la tête pour effacer cette pensée de son esprit. Elle ne voulait pas se tracasser pour un simple gant alors que tout allait bien, pour le moment.
Ce qu’il lui dit la fit sourire et rougir. La jeune mère se sentait aux anges avec Nero. Il était tout ce qu’elle avait toujours rêvé. ** J’espère que ça durera entre lui et moi… J’ai eu tellement de mal à m’en remettre pour Devil’Jo et moi… Deux ruptures de suite, je crois que je ne supporterai jamais cela. Garry a l’air d’aimer beaucoup Nero, en plus. Nathaniel l’appréciera peut-être. J’espère qu’il n’en aura pas peur. ** songea-t-elle.

« Je t’aime, Nero… »

Elle entendit Garry bouger dans le lit. Il dormait toujours, mais il se collait contre le petit tigre.

« Je crois qu'il aime vraiment beaucoup ce petit tigre... Nathaniel aussi l'aimera. Tu ne pouvais pas leur faire plus beau cadeau, Nero. »

[Finit *___* ]

Nero regarda Elizabeth à travers ses cheveux, puis, son regard dévia vers ses bracelets. Elle avait raison, iln’y avait aucun danger dans la chambre (autre que lui-même ^^), mais n’importe qui pouvait entrer en douce pour n’importe quelle raison! Nero préférait être prudent malgré tout. C’était tout de même dans sa nature de guerrier d’être à l’affut du moindre geste ou bruit suspect. S’il ne l’avait pas été auparavant, il ne serait peut-être déjà plus de ce monde en ce moment.
Évidemment, et il fallait s’y attendre, Nero n’arrivait pas à faire disparaître ses fichus bracelets, même s’il désirait plus que tout de ne plus les avoir sur les bras. (en fait, pour faire apparaître son armure, il doit vouloir l’avoir pour la faire appraître. Et c’est le contraire pour la faire disparaître) Il devrait donc attendre qu’ils s’en aille d’eux-même.

" Hum, désolé, je crois que je suis un peu trop attentif à ce qui se passe autour… Une habileté de guerrier que je devrais laisser de côté à l’avenir, je crois, avait-il dit, un peu embarrassé "

Elizabeth semblait un peu craintiveface au félin et Nero en était un peu déçu. D’accord, il avait fait énormément plaisir à Garry, sûrement autant pour Nathaniel, mais à la jeune mère… difficile à dire. Pour l’instant, il verrait si elle l’approchait, sinon il s’occuperait à faire comprendre à Mr Ronron que la jeune femme semblait avoir peur de lui et de ne pas en rajouter en recommençant son numéro du chaton.

La jeune femme avait sursauté en l’entendant sifflé. Nero ne l’avait pas vu froncer des sourcils à deux reprises étant donné qu’il était derrière elle. D’un ton taquin, mais faible et doux, il lui avait simplement répliqué à ce qu’elle venait de lui dire :

" Tu me remercieras le jour ou tu seras dans le plus doux de tes rêves et que tu ne voudras plus en sortir… Tu me remercieras de lui avoir fais comprendre de ronronner moins fort à l’avenir… pour ne pas te réveiller, ni toi, ni Garry… "

Nero avait pris un mâlin plaisir à l’embrasser partout où ses lèvre pouvaient aller se joindre, soit dans le cou de la jeune femme, ses épaules ou bien même ses joues. Mais jamais il n’aurait cru qu’Elizabeth allait se retourner au moment ou il s’apprêtait à lui faire un autre bisou sur la joue! Néanmoins, par réflexe, il avait fermé les yeux et avait essayé de ne pas être trop brusque. Doucement, il avait prolongé ce doux baiser pour en savourer chaque secondes chaleureuses. Peut-être n’était-ce pas un baiser compliqué, mais au moins il était doux et si agréable! Lentement et à regrets, le jeune homme l’avait rompu pour simplement dire faiblement :

« Dis, tu est remplies d’agréables surprises, toi… »

Tranquilement, il était retourné joindre ses lèvres aux douces siennes. Non pas que ce n’était pas agréable, mais Nero préférait tout de même l’embrasser sur les lèvres qu’ailleurs. Malgré tout, il n’osait pas aller plus loin qu’elle semblait vouloir aller. Elle semblait (achète toi des lunettes Nero ><) bien l’apprécier, tout comme lui, mais il ne voulait pas qu’elle le repousse en ayant pour réponse qu’elle n’était pas prête à aller plus loin pour le moment! En plus de rougir de honte, Nero se serait sentit très mal à l’aise simplement à la regarder, c’était pour dire.
Durant ce temps, sa main continuait de câliner les hanches de la belle jeune femme. Ce qu’elle lui dit le fit sursauter royalement. Le bébé ne sortirait pas de son ventre même s’il y touchait? Mais voyons, c’était impossible, sinon comment les mères donnaient-elles naissance à leurs enfants si rien ne pouvait les aider, même pas un guérisseur (médecin au moyen âge) ?? En plus, elle lui demandait s’il avait déjà sentit un bébé bouger dans le ventre de sa mère?! Non, mais jamais! Il n’avait jamais pu faire cela, pour deux raisons simples : premièrement, il avait toujours cru que s’il le faisait, la femme pourrait perdre son enfant et, deuxièment, il n’avait jamais pu approcher une jeune femme enceinte du fait qu’il aurait fallu que ce soit sa femme. Évidemment, avec Méa… hors de question.
C’est en tremblant un peu que Nero avait répondu :

« Euh… euh, t’es… t’es sûre d… de ce que tu dis?… Il-il n’y a pas… de danger que tu ne le perde?… Di-disons que… euh… c’est réellement hem… la première fois que… que je peux approcher une femme qui… euh… est dans ton état quoi… Alors, non, je… je n’ai jamais sentit… un bébé bouger dans le ventre de sa mère… »

Nero tremblait légèrement. Il avait vraiment peur que s’il lui touchait le ventre, qu’elle perde son enfant et ce n’était pas ce qu’il voulait, jamais de la vie. Elle lui en voudrait sûrement énormément de lui avoir fait ça, c’était assuré. Même l’envie de relâcher Elizabeth lui avait passée par la tête pour s’assurer de ne pas gaffer, mais il ne fit rien. Il resta là à prolonger son câlin en tremblotant un peu, voulant être certain qu’elle ne courait aucun risque s’il lui accrochait son ventre.
Pendant un instant, Nero ne s’était pas trop aperçu par l’emplacement de son petit doigt. Mais, sitôt qu’il s’en rendit compte, il enleva aussitôt sa main d’où elle était pour la secouer légèrement à la manière de quelqu’un qui viens de prendre un choc électrique minime et qui cherche à se désengourdir la main. Il ne voulait pas trop montrer son malaise face à Elizabeth, surtout qu’elle ne semblait ne pas s’en être aperçue. Au moins, il n’aurait pas à expliquer son geste involontaire, ce qui éviterais de le rendre encore plus mal à l’aise face à elle.
Malgré tout, le jeune soldat moréen continuait de couvrir Elizabeth de baisers, de la câliner et de lui souffler de jolis mots doux à l’oreille… De lui porter toute son attention quoi! Il enfouissait souvent son nez dans sa chevelure blonde et soyeuse pour en respirer l’odeur à plein poumons pour ne jamais l’oublier.
Elizabeth semblait vouloir chasser une idée de ses pensées en secouant la tête de cette manière. À quoi pensait-elle au juste? Nero fit rapidement le tour des choses qui auraient pu la tracasser à ce moment-ci. Finalement, il cru qu’elle s’inquiétait pour ses enfants, elle-même ou bien… son bras bleu. N’avait-elle pas un gant la veille pour le cacher? Plutôt que de feindre l’ignorance, Nero cru bon de lui mentionner l’endroit où il devait sûrement se trouver pour qu’elle ne perde pas de temps à le chercher pour rien.

« Si tu cherche où est ton "détestable gant noir" que tu portais hier soir, il est sûrement encore dans ton lit. Je n’ai pas songé à te l’enlever avant de te coucher alors tu as sûrement dû l’y perdre durant que tu dormais… »

Nero continuait de lui jouer dans les cheveux gentiement lorsqu’il entendit ses doux mots.

« Moi aussi, pucelle… moi aussi je t’aime, mais sûrement plus que toi! »

Simplement pour lui montrer que ce qu’il venait de dire était sur le ton de la blague, Nero avait enfoui de nouveau son nez dans ses cheveux pour les ébourriffer affectueusement sans trop les mêler. Il entendit aussi Garry bouger dans le lit en continuant de dormir. Il était à présente collé contre le bébé tigrou. Ils étaient si... charmants ensembles.

" Je sais, ça fais plaisir de le voir aussi..., avait-il dit simplement sur le ton de la remarque gentille. Mais toi... Je n'ai pas l'impression que ça te plait énormément. Ne me contredit pas, j'ai vu tout à l'heure que tu semblait un peu hésitante. Ça me déçoit un peu de te voir réagir comme ça, parce que je peux me transformer en tigre aussi... Ce qui voudrait dire que chaque fois que j'en serait un, tu aurais peur de moi en quelques sorte..."

Sur ce, Nero avait baissé la tête. L'idée de lui montrer comment il pouvait être docile, même sous forme de félin, lui avait traversé l'esprit et était même très tentante.

[terminé]

Apparemment, Nero ne pouvait pas faire disparaître ces drôles de bracelets de lui-même. Elizabeth oubliait, parfois, qu’il était au secteur B et qu’il ne maîtrisait pas nécessairement ses pouvoirs. C’était encore une chance, par contre, qu’il maîtrise sa force surhumaine! Elizabeth ne tenait pas à finir en poudre dans ses bras. Et avec le bébé, elle n’aurait jamais voulu qu’il la touche s’il n’avait pas simplement maîtrisé sa force.

« Il n’y a pas grand chose à guerroyer, ici. Et puis les gens cognent avant d’entrer dans une chambre, en général. Tu n’as pas à t’en faire. Je n’ai peut-être pas toute ma mémoire, mais je sais que personne n’entrera ici sans cogner. »

L’exception… enfin, les exceptions seraient peut-être le directeur et Fly. Elle retint avec peine un frisson de dégoût quand elle songea à Fly qui pourrait entrer ici sans même prévenir. Non, il ne ferait pas une telle chose. Elizabeth alerterait les autres scientifiques en criant, il ne pouvait rien faire ici, c’était trop proche des laboratoires. Personne ne pourrait réellement s’en prendre à Fly, mais… l’intention de lui porter de l’aide serait là.
Elle avait beau ne rien dire, mais elle craignait cet homme énormément.
Être dans les bras de Nero, par contre, la calmait. Elle s’y sentait en sécurité. Elle avait l’impression que rien ne pourrait l’atteindre tant qu’elle s’y trouverait. Elizabeth espérait pratiquement que Garry continuerait de dormir encore longtemps pour le simple plaisir de pouvoir rester dans les bras de Nero plus longtemps. Ça lui semblait faire tellement longtemps que quelqu’un ne l’avait pas aimé ainsi… Ce n’était pas comme ses enfants, c’était différent avec Nero, mais c’était tout aussi agréable. La jeune femme soupira faiblement. Elle espérait que ses forces ne chuteraient pas au cours de la journée, elle ne voulait pas être un fardeau pour son petit ami. Pour le moment, tout allait bien, au moins.

« Ce n’est pas Garry que les ronronnements réveilleront. Je l’ai tellement traîné partout avec moi qu’il dort facilement partout. Je me demande comment il fait. Sincèrement, j’aimerais arriver à dormir aussi facilement. Depuis que j’ai Nathaniel, j’ai du mal à trouver le sommeil. J’ai peur… pour eux… tout le temps… Je ne dors bien que lorsque je sais qu’il y a quelqu’un en qui j’ai confiance dans la même pièce que moi. Warren se poste parfois devant la porte de la chambre quand il n’arrive pas à dormir… il surveille… Dire que j’ai faillit lui crever un œil par accident, l’autre jour. C’est lui qui m’a rendu Nathaniel… »

Elizabeth avait beau parler, elle ne semblait pas réaliser que Nero ne savait rien de ce qui était arrivé à Nathy et qu’il ignorait qui était Warren. Elle croyait le lui avoir dit, en fait, mais pensait ne pas s’en souvenir. Les trous de mémoire, ça lui menait vraiment la vie dure, parfois. Difficile de dire si c’était mieux cela que toujours oublier et répéter les mêmes choses…
Puis, quand elle tourna la tête pour que les lèvres de Nero aboutissent sur les siennes, elle sourit à ses paroles. Il fallait bien qu’elle lui réserve quelques surprises de temps à autre! Et puis il n’était pas désagréable à embrasser, aussi simple soit le baiser. Mais… c’était peut-être mieux ainsi. Elizabeth n’aurait pas refusé plus d’initiative de la part de Nero, mais au fond, ça lui plaisait, ainsi. Pour l’instant, c’était peut-être le mieux. Elle avait tellement peur de trop s’attacher à Nero et le perdre comme elle avait perdu Devil peu de temps après cet accident à l’accueil qui lui avait coûté une partie de bras et… sa mémoire…
Puis, quand elle aborda le sujet du bébé, elle ne put s’empêcher de rire de l’ignorance de Nero à ce sujet. Pensait-il vraiment qu’un simple touché pouvait faire perdre son bébé à une femme? Que racontait-on aux hommes, là-bas? Doucement, elle lui prit l’une de ses mains et la posa doucement sur son ventre.

« Ce n’est pas en touchant le ventre d’une femme enceinte qu’elle perd son bébé, Nero. Tomber peut tuer l’enfant, mais pas un simple touché. Le bébé n’est pas fragile à ce point. Le bébé sort quand il doit sortir, mais ce ne sont pas les mains des hommes qui décident de cela. Oh, bien sûr, si le bébé se présente par les fesses, il faut intervenir, mais sinon, le bébé sort de lui-même après neuf mois. Arrête de trembloter ainsi, ne t’inquiètes pas tant pour rien, Nero. »

Elle ne passa aucun commentaire quand elle le vit retirer sa main à cause du petit doigt de celle-ci qui s’était infiltré là où il n’aurait peut-être pas dû. Elle fit comme si elle n’avait rien remarqué. Elizabeth ne voulait pas mettre Nero mal à l’aise en lui montrant qu’elle avait remarqué sans rien dire.
Puis, Nero lui dit qu’elle avait probablement perdu son gant noir dans le lit. Oui, peut-être. Comment savait-il qu’elle cherchait où était son gant noir? Enfin, elle irait voir tantôt s’il y était, pour le moment, ni elle ni lui ne semblaient avoir envie de bouger. Elizabeth, en tout cas, voulait rester ainsi le plus longtemps possible. Elle était si bien dans ses bras.

« Il n’est pas détestable, Nero. Ça ne m’amuse pas d’avoir un bras bleu. Les gens sont mal à l’aise quand ils le voient et même si c’est mieux qu’un simple moignon, je préfère moi-même le voir le moins possible. Ce n’est pas mon bras… c’est… du cristal… Je n’ai plus ce bras… Quand on perd un membre… on dit souvent que les gens le sentent encore, même s’il n’est plus là. Je le sentais encore avant qu’un Mutant me génère ce bras. Je… j’avais mal et pourtant, je n’avais pas de bras, je n’avais plus qu’un simple moignon ensanglanté… C’est horrible… »

Fermant les yeux, elle se tut, incapable de parler davantage. Elle y tenait à son gant noir. Au moins, en le portait, elle cessait de voir ce bras qui lui rappelait toujours ce que Ki lui avait fait.
Ce furent les paroles de Nero qui la firent sourire et lui changèrent les idées. Elle était heureuse de l’entendre dire qu’il l’aimait. Par contre, elle soupira quand il lui fit remarquer que la présence du tigre ne semblait pas la réjouir autant que Garry.

« Je sais Nero… je suis désolée, mais… tout ce que j’ai connu, moi, se sont des chatons, pas des petits tigres. Il n’y en a pas dans le pays d’où je viens. Il y a en a dans les zoos, mais sans plus. Un bébé tigre, c’est beaucoup plus gros qu’un chat, je te ferais remarquer. Je n’aurais pas peur de toi, j’ai déjà connu une Mutante capable de se transformer en tigre et j’ai passé beaucoup de temps avec elle, mais… avec un vrai tigre, ce n’est pas la même chose. On dirait que… je bloque, je n’arrive pas à oser l’approcher ou le toucher. Un vrai tigre, ce n’est pas comme un Mutant transformer en tigre, tu comprends? Je dois juste… m’y habituée, c’est tout. Ça fait des années que je n’ai pas pu voir de vrais animaux. »

En apercevant le jeune tigron, Nero avait décompressé. Il n’aurait pas nécessairement apprécié voir un intrus dans la chambre pour briser leur accolade. Ça faisait un sacré baille qu’il n’avait pas eut l’occasion de serrer quelqu’un comme ça contre lui. Ça lui avait presque manqué tout ça. Du moins, que ce soit ses parents qui le prenne dans leurs bras lui manquait. Ils lui manquaient souvent. Ils avaient été si soudainement arrachés les uns des autres, lui ayant été en quelque sorte adopté par une autre famille. Sa mère, Niera, avait été empoisonnée lâchement et son père, Miroklès, avait été poignardé tout aussi lâchement. Tout cela à cause de son propre oncle, Nordro. Au moins, celui-ci avait fini par payer de ses actes dernièrement.

« Désolé, c’était un stupide réflexe. Ça me fais cela seulement lorsque je ressens un danger présent. J’ai appris à être nerveux comme ça en devenant chevalier… »

Le souverain, du moins l’ancien souverain, cru sentir la belle frissonner. Avait-elle eut un frisson de froid? C’était peut-être le cas. Le jeune homme pris l’initiative de resserrer doucement ses bras musclés autour d’elle. Il appuya ensuite doucement son menton sur sa tête tout en y déposant quelques bisous régulièrement au travers de ses cheveux. L’envie de la soulever dans ses bras était quelque peu amusante, mais le moréen craignait qu’elle ne le prenne mal. De plus, il ne voulait pas gaffer avec son ventre. Elizabeth l’aimait bien, mais Nero ne voulait pas s’attirer son courroux dès aujourd’hui, lui qui savait bien qu’il faisait souvent des erreurs plus ou moins graves.
Nero avait écouté la belle parler. Elle lui parlait de Nathaniel et d’un certain Warren. Le jeune homme ne pouvait dire qu’il connaissait Nathaniel, mais il s’avait qu’il était l’un des garçons d’Elizabeth. Par contre, ce Warren, il ne savait pas qui il était. Peu importe, il ne semblait pas méchant selon Elizabeth.

« Elizabeth, si tu veux, je pourrais venir tous les soirs te border afin de te faire passer une bonne nuit… »

Il avait dit cela un peu sur le ton de la blague, mais il pouvait bel et bien le faire si elle voulait bien. Il ne voulait pas se faire trop envahissant non plus, mais si ça l’aidait à dormir, il le ferait volontiers.

Elizabeth s’était mise à rire lorsqu’il lui avait répondu au sujet de son poupon. Il l’avait laissé lui prendre la main. La sienne était si douce… Le jeune homme ne voyait pas pourquoi elle faisait cela, peut-être était-ce pour le calmer, le rassurer. Mais non! Voilà qu’elle lui mettait la main sur son ventre! Ne voulant pas faire de faux mouvements dangereux, Nero resta là, un peu figé par la situation. Mais au fait, pourquoi s’énervait-il comme ça? Pourquoi Elizabeth lui mettrait la main sur son ventre si elle pouvait le perdre de cette façon? Non, elle devait vraiment avoir raison, ce n’était pas son premier enfant qu’elle attendait après tout! Elle devait savoir ce qu’elle faisait évidemment. Sa curiosité fini par prendre le dessus de sa peur. Le jeune homme fini par cesser de trembler. Il garda sa main sur le ventre de la jeune mère, curieux de savoir si ce qu’elle avait dit à propos de sentir le futur enfant bouger.

« Je me fie à toi pour en savoir un peu plus sur les femmes enceintes… Je… On ne m’a jamais dit grand chose sur le sujet, seulement que les femmes comme toi portaient un enfant. Peut-être que si ma mère aurait été encore de ce monde, elle… elle aurait satisfait ma curiosité en répondant à mes questions… En fait, personne ne m’a expliqué… Je me suis fier à ce que je croyais… Désolé… »

Ça le gênait d’avoir l’air si naïf devant elle. Il avait reçu une éducation digne d’un roi, mais ne savait rien à propos des grossesses. C’était étrange comme situation puisque ça faisait des années que Nero n’avait pas été aussi curieux à propos de quelque chose. En fait, depuis qu’il se battait lors des guerres qu’il avait un peu perdu le goût de la découverte. Ça faisait étrange pour lui de revivre cela après des années.
Puis vint le sujet du gant. Nero ne voulait pas relâcher Elizabeth pour aller le lui chercher. Il continuait de lui faire des bisous un peu partout et ne désirait pas les arrêter pour un simple gant, surtout que si elle le remettait, le jeune homme ne pourrait plus lui embrasser le bout de ses doigts fins comme il le faisait en ce moment. C’était tellement plus agréable que sur un tissu. Le jeune moréen l’avait laissé parlé. Durant ce temps, il glissait gentiment le bout de ses doigts sur ses épaules et le haut de ses bras.

« Chut… Laisse faire, oublie ce que j’ai dit… Je n’y ai pas réfléchit avant de parler… Excuse moi, je ne voulais pas te blesser… »

Nero resserra ensuite sa belle contre lui et commença à la bercer doucement. Il n’avait pas voulu la blesser moralement en disant ça. Lui se fichait complètement de montrer ou non son torse recouvert de cicatrices ou bien son épaule droite, qui était totalement différente de son épaule gauche à cause de ses nombreuses blessures. Il n’avait pas réfléchit au fait qu’Elizabeth n’était peut-être pas du genre à s’en foutre complètement.
Après qu’il eut parlé, Nero vit Elizabeth sourire. Au moins, elle ne semblait pas trop fâchée à ce qu’il lui avait dit.

« Mais non, tu n’as pas à être désolée… Si tu n’as jamais vue de véritable tigre, ça se comprend très bien… Par contre, si ça peut te rassurer, comme j’ai ramener ce petit être à la vie, il me doit obéissance. S’il le faut, ce qui m’étonnerais énormément, je lui ordonnerai de ne pas te faire de mal, ni à toi, ni à Garry, ni à Nathaniel, ni à personne d’autre que tu cottoies. »


[Désolé, pas terrible ><]

[terminé]