Description [à lire, IMPORTANT]

Quel type de décoration s'attendrait-on à trouver en pénétrant dans le bureau de notre honorable directeur, autrement dit, du prétentieux Joseph Tracer, fier de sa personne ? Que pourrait-il réserver à ses visiteurs si ce n'est qu'une pièce spacieuse où chaque parcelle déborde d'un faste ostentatoire ? Celui qui s'attacherait à ces à priori populaires serait probablement surpris…

Bien que le bureau soit effectivement vaste, il serait stupide de s'attribuer la plus petite pièce d'un complexe qui en possède cent cinquante quant on en a le choix, la décoration se s'avère des plus classique, voire même accueillante.
Essentiellement composée de boiseries vernie, la salle est chaleureuse, l'atmosphère y est agréable. Des effluves de bois mêlées aux effluves des vieux livres, Joseph semble avoir une obsession pour les "premières éditions", qui se succèdent sur les étagères d'une grande bibliothèque, viennent caresser doucement vos narines à votre entrée.
Face à la porte, derrière une fenêtre encadrée de rideaux violet foncés qui donne sur le parc, se trouve un large bureau de chêne accompagné de trois confortables fauteuils de velours assortis. Le premier représentant le trône du "Tout puissant" et les deux autres étant destinés à ses "invités".

Un ordre impeccable règne en ce lieu. Tout est là où il devrait être. Serait-ce fidèle à l'image d'un directeur rigoureux et soucieux du paraître ? Certains éléments décoratifs, peu nombreux mais significatifs, démentent cette supposition et permettent de deviner le caractère sinistre de l'habitant. Les deux tableaux exposés sur les murs en sont les principaux indices. Peints durant la première moitié du XIXe siècle sous l'influence du mouvement , ils revoient une image plutôt morbide. Traduisent une idée de désolation et de solitude. [et, comme j'en ai oublié les titres je vais les décrire vaguement, en espérant les retrouver un jour… >_>] Le premier, dominé par des tons sombres, représente un crâne posé sur une table aux côté d'un parchemin, d'une rose et d'une bougie, faible diffuseur de lumière. Le second, sur lequel figure un arbre seul, dénudé et décharné, arbore des tons plus clairs, grisâtres et ternes.
Outre ces tableaux, on ne peut discerner d'objets "personnels" que dans la bibliothèque qui s'étend sur un mur entier. Tout le bas est réservé aux ouvrages scientifiques et philosophiques, provenant de l'édition d'origine, dans la mesure du possible, bien évidemment. En revanche, les étagères du haut exposent d'interlopes objets. Parmi les microscopes, les télescopes et autres instruments à l'utilisation plus obscure, sont exposés plusieurs crânes humains rangés, avec une fantaisie douteuse, du plus petit au plus grand…

Mais revenons en aux étagères du bas pour signaler qu'un levier dissimulé derrières des livres permet de découvrir un escalier qui mène aux sous-sols en passant par l'infirmerie… Ces passages secrets sont d'origines et leur usage n'est pas prêt de tomber en désuétude… Comme ils conduisent à ses engins préférés : les scalpels.


Cette pièce respire l'ancienneté et Joseph veut plus que tout conserver cette athmosphère "vieille" et désuette. Qui s'attendrait de trouver des boiseries dans un endroit pareil ? La surprise qu'on a en pénétrant dans son bureau renforce sa puissance. Bon courage ;)